Ce n’est plus un secret pour personne : les bloqueurs de pub font mal à l’industrie du Web. Aux petites entreprises comme aux grandes, même grandes comme Facebook.
Certes, nous vous entendons déjà crier que Facebook encaisse déjà bien assez d’argent depuis des années, et que l’idée de voir Mark Zuckerberg verser une larme est sans doute la dernière sur la liste des choses qui peuvent vous émouvoir.
«Si ces technologies continuent de proliférer, en particulier auprès des plateformes mobiles, nos futurs résultats financiers en souffriront.»
N’empêche, l’incontournable réseau social s’inquiète de la démocratisation des bloqueurs de pub, particulièrement au niveau des appareils mobiles. C’est d’ailleurs ce qu’a laissé entendre Facebook dans sa plus récente déclaration transmise à l’autorité américaine des marchés financiers :
«Des technologies ont été mises au point, et continueront probablement d’être développées, afin de restreindre l’affichage de nos publicités, particulièrement celles affichées sur PC. La quasi-totalité de nos revenus provient de la publicité, ce qui inclut les recettes résultant de l’affichage de bandeaux publicitaires sur PC.»
«Par conséquent, ces technologies ont eu un effet négatif sur nos résultats financiers et, si ces technologies continuent de proliférer, en particulier auprès des plateformes mobiles, nos futurs résultats financiers en souffriront.»
Il va de soi que la montée de l’utilisation des bloqueurs de pub en informatique a inévitablement affecté la rentabilité de l’entreprise. Toutefois, selon de récentes statistiques compilées par Facebook, 80% de ses revenus proviennent de la vente de publicités destinées au marché des appareils mobiles, justifiant d’autant plus les inquiétudes de l’entreprise concernant une potentielle prolifération de ce genre d’outils sur téléphones et tablettes tactiles.
À l’heure où certains sites vont jusqu’à refuser d’afficher leur contenu aux visiteurs exploitant des bloqueurs de pub, doit-on croire que Facebook puisse envisager une telle option, advenant le cas où la situation perdure?