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Haden Blackman, Alex Sanchez et Michael Del Mundo – Elektra, Mort à la guilde des assassins (Tome 2)

Par Yvantilleuil

Haden Blackman, Alex Sanchez et Michael Del Mundo - Elektra, Mort à la guilde des assassins (Tome 2)Ce tome reprenant les épisodes #6 à #11 de cette mini-série met donc fin à cet excellent récit consacré à Elektra Natchos. S’il s’agit certes d’un personnage secondaire de Marvel, on parle tout de même d’une héroïne entrée par la grande porte dans l’univers des comics. Comme tous les fans de Daredevil, je suis donc inévitablement attiré par les récits dédiés à cette redoutable ninja grecque, créée par Frank Miller au début des années 80 lors de son run mythique sur Daredevil et c’est donc avec grand plaisir que je me suis attaqué à cette conclusion.

Au scénario, Haden Blackman (Batwoman) a choisi de retourner à l’essence même du personnage et de lui laisser faire ce qu’elle fait de mieux : traquer et assassiner ! Si le tome précédent proposait un chasse à l’homme riche en affrontements, où la ninja tentait de retrouver le célèbre tueur nommé Cape Crow et de le ramener vivant à son commanditaire, elle doit surtout en découdre avec la Guilde des Assassins lors de ce deuxième volet. En essayant de protéger Cape Crow, elle se retrouve en effet traquée par ses pairs…

Ayant la redoutable organisation criminelle à ses trousses, l’ex-petite amie de Matt Murdock doit tout d’abord affronter quelques vilains de seconde zone, question de mettre le lecteur en appétit. Elle prend cependant vite les choses en mains et se met à la recherche de l’identité du chef de la Guilde des Assassins, n’hésitant pas à pénétrer dans l’une des forteresse du S.H.I.E.L.D. pour arriver à ses fins. Haden Blackman multiplie donc les rebondissements et ne lésine pas sur le nombre de ninjas qu’Elektra doit affronter, tout en gardant les adversaires les plus coriaces pour la fin, tel que Bullseye ou Lady Bullseye.

Visuellement, les deux premiers épisodes sont illustrés par Alex Sanchez, qui livre de l’excellent travail, mais le plaisir de retrouver Michael Del Mundo lors des épisodes suivants est tout de même assez grand. L’artiste d’origine philippine étale une nouvelle fois tout son talent et nous en met plein la vue. Si le talentueux dessinateur était jusqu’ici surtout connu pour ses couvertures, il livre ici un découpage audacieux qui apporte un plus au récit et aux nombreuses scènes d’action, ainsi qu’un graphisme d’une beauté quasi poétique, qui enveloppe l’ensemble dans une ambiance quelque peu onirique, à l’image des nouvelles capacités d’une Lady Bullseye dont le corps se transforme en une brume intangible afin de la rendre invulnérable…

Vivement conseillé !

Retrouvez d’ailleurs cette saga dans mon Top comics de l’année !


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