On les trouve dans les voies urinaires, dans le rein lui-même, dans la vessie ou dans l’urètre.
Dans 90 % des cas, les calculs peuvent être aussi petits qu’un grain de sable. En général ils passent inaperçus et sont facilement Les calculs rénaux sont le résultat de la cristallisation de sels éliminés avec l’urine. Mais s’ils sont plus gros, de la taille d’un pois ou d’une bille, ils provoquent au niveau du dos des très fortes douleurs: les coliques néphrétiques. (Coluche les appelait les coliques frénétiques). Dans les cas graves, les femmes comparent ces douleurs à celles de l’accouchement
Chez l’homme les calculs sont trois fois plus fréquents que chez la femme. On sait d’avance que plus de la moitié des personnes qui ont déjà eu un calcul en auront à nouveau dans les dix ans après la première crise. D’où l’intérêt des mesures préventives. Une radiographie des reins, des uretères et de la vessie peuvent révéler la présence de la plupart des calculs.
La majorité des pierres sont éliminées d’elles-mêmes en général dans les six semaines, spécialement si le patient consomme beaucoup de liquide.
Causes
Dans la majorité des cas, il s’agit d’une déshydratation chronique. Cependant la formation des calculs dépend aussi de facteurs génétiques de famille, biologiques (comme l’hyperparathyroïdie, le syndrome de Cushing et l’oxalurie) et environnementaux (une infection urinaire, l’alimentation, etc.)
– Une grosse concentration de sels dans l’urine.
Plus l’urine est concentrée en sels (principalement l’oxalate de calcium et le phosphate de calcium), plus le risque de formation de calculs augmente. Si le volume d’urine diminue du fait d’une déshydratation, cela concentre l’urine et les calculs rénaux sont plus susceptibles de se former. Surtout dans les climats chauds, puisque la perte d’eau par la sueur est importante.
Des facteurs naturels préviennent la formation de calculs dans l’urine.
Une augmentation de l’acidité de l’urine en raison d’une infection ou sans infection, cause les calculs rénaux. Mais certaines substances dans l’urine – telles le citrate et le magnésium – rendent solubles les cristaux. Si leur présence diminue, cela augmente le risque de calculs.
Types de calculs
Il existe plusieurs types de calculs, selon leur composition chimique. Des tests d’urine et une analyse du calcul récupéré permettent de connaître sa composition.
Calculs à base de calcium. Le premier groupe, qui compte pour 75 % à 85 % de tous les calculs rénaux, englobe les calculs à base de calcium, soit ceux d’oxalate de calcium (les plus fréquents), de phosphate de calcium ou d’un mélange de ces deux sels.
Calculs de struvite. Cette catégorie représente de 10 % à 15 % des cas de calculs rénaux. Ils se composent de magnésium et d’ammoniac et sont reliés aux infections bactériennes chroniques des voies urinaires
Calculs d’acide urique. Ils représentent de 5 % à 8 % de tous les cas de calculs rénaux. Comme leur nom l’indique, ils se forment en raison d’une concentration anormalement élevée d’acide urique dans l’urine
Calculs de cystine. Cette forme rare affecte moins de 1 % des patients. Les calculs se composent de cystine, un acide aminé.
Complications
Si le patient a de la fièvre ou des frissons ou si son urine devient trouble ou malodorante, cela veut dire qu’il y a une infection qui nécessite un suivi médical immédiat. Si le calcul bloque complètement l’évacuation de l’urine (le patient n’urine plus et a de la fièvre), le malade doit être hospitalisé en urgence puisque cette situation risque d’endommager de manière permanente les fonctions rénales.
Symptômes
- Une douleur soudaine et intense au bas du dos (sur un côté du tronc, sous les côtes), qui irradie au bas du ventre et vers l’aine. La douleur peut durer quelques minutes ou quelques heures, avec des moments de répit.
- Du sang dans l’urine, une urine trouble ou d’une odeur inhabituelle.
- Des nausées et des vomissements.
- En présence d’une infection urinaire, s’ajoute une sensation de brûlure lorsqu’on urine ainsi qu’un fréquent besoin d’uriner. Il peut aussi y avoir de la fièvre et des frissons.
Personnes à risque
- Les personnes qui ont déjà eu un ou des calculs rénaux sont plus à risque d’en avoir d’autres.
- Les personnes qui ont des antécédents familiaux de calculs rénaux.
- Les personnes âgées de 20 à 40 ans.
- Les hommes (pour des raisons qu’on ignore).
- Les personnes vivant dans des pays au climat chaud et sec ou qui travaillent dans des environnements très chauds (par exemple, dans des cuisines commerciales).
- Les personnes qui n’ont qu’un seul rein.
- Les personnes souffrant de certaines maladies métaboliques.
Facteurs de risque
Ne pas consommer suffisamment de liquides.
Prendre certains médicaments.
Prendre des diurétiques, par exemple, peut augmenter le risque de souffrir de calculs rénaux.
Consommer trop peu de fruits et de légumes. La consommation de fruits et de végétaux est associée à un risque faible d’avoir des calculs, car elle augmente l’excrétion de citrate, un important inhibiteur de la cristallisation des sels dans les voies urinaires.
Consommer trop de protéines (viande, volaille, poisson, etc.). Cela causerait la formation de calculs puisque cette consommation est associée à une augmentation des taux de calcium, d’oxalate et d’acide urique dans l’urine, ainsi qu’à une diminution du taux de citrate (un facteur de protection contre les calculs)
Facteurs de risque spécifiques aux calculs à base de calcium
- Manquer d’exercice physique provoque une perte graduelle de la masse osseuse, donc la libération de calcium.
- Prendre des suppléments de calcium entre les repas, non accompagnés de nourriture.
- Avoir une alimentation riche en oxalate, les épinards, la rhubarbe, la betterave, les noix, le chocolat, le thé, le son de blé, les amandes, les arachides, trop de soya et les fraises –
Mesures préventives générales
Hydratation
Un moyen simple de savoir si l’on s’hydrate suffisamment est d’observer la couleur de l’urine : elle devrait être incolore ou jaune pâle. L’eau est à privilégier, le café (avec ou sans caféine), le thé, la bière et le vin ont démontré un effet protecteur.
Alimentation
Réduire la consommation de protéines sauf végétales..
Phytothérapie
Choisir les gouttes Celluliflor quotidiennement.
Graines de citrouille. Les graines de semblent à la fois réduire les taux urinaires des substances qui causent la formation de calculs et augmenter ceux des substances qui inhibent la formation des calculs.
Manger des aliments riches en fibres. Le son représente une riche source de fibres insolubles qui réduisent l’absorption du calcium dans l’intestin, et par conséquent le taux de calcium dans l’urine..
Manger des fruits et des légumes riches en potassium
Supplément Magneflor
Comme le magnésium augmente la solubilité du calcium dans l’urine, il semble avoir un effet préventif sur les calculs rénaux
La prise d’huiles de poisson comme Omegaflor et d’huile d’onagre végétale, ont une efficacité préventive.
Si la taille du calcul est trop importante, si la douleur est insoutenable ou s’il y a une infection ou un saignement abondant, le calcul devra être dégradé en petits morceaux ou extrait chirurgicalement
Par ondes de choc urinaire. Cette intervention peut être réalisée en clinique externe.
Néphrolithotomie percutanée si le calcul est trop large ou positionné de telle façon qu’il ne peut pas être dégradé
Urétéroscopie. Cette opération peut être nécessaire pour ôter les calculs logés dans l’urètre.
Soignez-vous bien naturellement…et donnez moi des nouvelles…merci
Écrit par Janine Benoit
Après des années d'études en médecines naturelles, des consultations et des conférences données durant plus de 40 années dans différentes approches thérapeutiques (phytothérapie, homéopathie, oligothérapie, iridologie, chromatothérapie, kinésiologie, diététique), Janine Benoit a installé son laboratoire en 1991, à Oliva (Espagne), pour fabriquer ses propres formules de compléments alimentaires et de cosmétiques Bio.
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