Des études médicales ont été effectuées, en double aveugle avec contrôles placebo, et elles démontrent que les personnes qui souffrent de sensibilité au gluten, tout en étant non cœliaques, ont des problèmes de santé importants lorsqu’ils consomment du gluten et que ces problèmes cessent lorsque l’on retire le gluten de leur alimentation. Cela signifie que le gluten joue un rôle de déclencheur de nombreuses maladies inflammatoires chroniques en fonction des prédispositions génétiques des individus.
Cet organe qui joue un rôle prépondérant sur notre santé globale est directement soumis à l’influence de notre diète.
Une importante étude in vivo a confirmé non seulement la nocivité potentielle du blé pour la muqueuse intestinale mais également celle du lait de vache. Cette étude a été menée pendant un an sur des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable chez qui on suspectait des intolérances alimentaires. On leur a administré des antigènes dilués provenant de lait de vache et à d’autres moment, des antigènes de blé directement sur la muqueuse duodénale par endoscope. Cette étude bien contrôlée a montré que le fait d’exposer, à des périodes différentes, la muqueuse intestinale des candidats aux antigènes du blé et du lait de vache, a causé chez plus de 50 % de ceux-ci des bris immédiats de la muqueuse intestinale.
Contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas le sucre du lait, le lactose, qui est impliqué dans le développement de l’inflammation mais bien les caséines qui comptent pour 80% des protéines du lait de vache.
Les avancées de la recherche scientifique sont souvent lentes et surtout mettent généralement beaucoup de temps à modifier la pratique médicale. C’est en 1887, que fut identifiée la maladie cœliaque. Et c’est seulement en 1953, soit 66 ans plus tard, qu’un pédiatre à l’esprit ouvert, a découvert que le gluten était la cause de la maladie cœliaque parce qu’il avait pris au sérieux les dires d’une mère qui affirmait que son enfant n’était pas malade lorsqu’il ne consommait pas de blé… Un premier test pour identifier la maladie a été disponible à partir de 1984 mais c’est seulement à partir de 2004 qu’un test plus performant a commencé à être utilisé plus largement, mais pas encore suffisamment, par nombre de médecins, pour diagnostiquer couramment la maladie cœliaque.
51 ans après la découverte de sa cause !
Que de temps perdu et de souffrances inutiles faute d’un bon diagnostique !
Tant qu’un test biologique pour diagnostiquer les maladies NCGS (non coeliaque mais sensibles au gluten) ne sera pas disponible, la compréhension et l’acceptation du phénomène des maladies NCGS par l’ensemble des médecins ne sera pas acquise. Par contre, les médecins humanistes et ouverts d’esprit qui constatent les résultats souvent prodigieux de la diète hypotoxique sur la santé de leurs patients, encouragent ces derniers à continuer une diète qui leur fait du bien.
Parce que les médicaments constituent une base importante de la médecine moderne, il y a encore malheureusement beaucoup d’opposition à admettre que les aliments constituent nos meilleurs médicaments, tels que l’affirmait Hippocrate, le père de la médecine. Malheureusement, pour une majorité de personnes, il est très difficile d’accepter que des aliments considérés traditionnellement comme bons pour la santé, comme le lait ou le pain, peuvent nous rendre malade.
Mais nous savons maintenant qu’un équilibre intestinal est indispensable à une bonne santé générale y compris celle de notre cerveau.
Dans le cas de la fibromyalgie par exemple :
Des patientes atteintes gravement de fibromyalgie ont suivi une diète stricte sans gluten et en plus, dans le cas de 8 d’entre elles, sans produits laitiers. 15 patientes sur 20 ont obtenu une rémission complète des symptômes de leur fibromyalgie. Quatre autres patientes ont obtenu une amélioration importante de leur état de santé.
La prise d’ALCAFLOR pour régulariser l’équilibre acido basique et de MEGASYMBIO pour réensemencer l’intestin avec de bonnes bactéries, ont considérablement amélioré la rapidité des résultats.
Le traitement est identique dans le cadre de la maladie de Crohn ou la recto colite ou le syndrome du colon irritable et dans toutes les maladies inflammatoires en général.
« Nous sommes ce que nous mangeons » l’adage est largement vérifié à ce jour.
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Écrit par Janine Benoit
Après des années d'études en médecines naturelles, des consultations et des conférences données durant plus de 40 années dans différentes approches thérapeutiques (phytothérapie, homéopathie, oligothérapie, iridologie, chromatothérapie, kinésiologie, diététique), Janine Benoit a installé son laboratoire en 1991, à Oliva (Espagne), pour fabriquer ses propres formules de compléments alimentaires et de cosmétiques Bio.
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