j’écris ton nom
mon beau désastre
mon précipice
ma route défoncée
dans une cavalcade
de désirs inassouvis
je gravis
les collines de grande misère
l’oeil avide
jamais ne rêve
à la blancheur des murs
où je voulais m’étendre
pour que le soleil envahisse
mon corps repu de souffrance
***
Francis Giauque (Prêles, Suisse 1934-1965) – 31 mars 1965