Edition: Taurnada
Prix : 9,99€ (en papier) – 4,99€ (en ebook)
Pages : 274
Résumé :
Je suis dans cette chapelle, avec ma femme et mes deux enfants, je regarde le prêtre faire son sermon, mais aucun son ne me parvient.
Je m’appelle Josey Kowalsky et en me regardant observer les cercueils de ma femme et de ma fille, mon père comprend.
Il comprend que là, au milieu de cette chapelle, son fils est mort. Il vient d’assister, impuissant, à la naissance d’un prédateur.
Mon avis :
Oserais-je faire le jeu de mot pourri suivant ? « sans raison ? mais il y a un paquet de raison pour lire ce livre « . Bon voilà, c’est fait ;-).
Deuxième livre que je lis de cette maison d’édition, et deuxième livre que j’apprécie. C’est vraiment un plaisir de découvrir de nouveaux auteurs, comme Mehdy Brunet.
Pour ce premier roman, on est plongé dans une quête de vengeance. Un homme veut venger la mort de sa femme et de sa fille, aidé de son père et de son grand-père. J’avoue que je me suis déjà posée cette question : « et si ça m’arrivait ? qu’est ce que je ferai ? ». Pareil car au final, on a tous envie de vengeance à la première pensée. Mais on sait que des lois existent et que l’on ne veut pas devenir comme eux. Seuls les auteurs et les réalisateurs peuvent franchir cette limite. C’est délicat de cautionner ceux qui franchissent cette limite, même si au fond de nous, on ne rêve que de cela. Ça ne vous fait pas penser à la loi du talion ;-). Mais pas que, on retrouve aussi beaucoup de clins d’oeil aux passions diverses de l’auteur comme notre courageux et téméraire Clint Eastwood, ou Charles Branson.
L’auteur fait vivre à Josey tout ce que l’on voudrait faire pour se venger de telles atrocités. Je dis bien « atrocités » car si vous n’aimez pas des petites scènes de tortures bien assaisonnées, passez votre chemin. Car leur tirer une balle dans la tête serait top simple ;-). Je n’ai pas du tout était choqué par ces scènes, j’avoue que je les attendais. Car oui, j’ai été prise d’une envie de vengeance. Si les flics m’interrogent, je les couvre sans souci. Je veux bien leur servir de chauffeur aussi ;-). Oups je m’emballe… Mais comment ne pas s’emballer en lisant ce premier roman.
Il y a du rythme, du sang, des personnages à détester et à aimer, des doutes..bref un bon thriller. Mais je ne sais pas pourquoi je suis restée sur ma fin. Il me manquait quelque chose : une surprise ! Mais je n’en dis pas plus ..En tout cas, si second roman il y a, je vais le lire avec plaisir ;-).
Allez foncez découvrir ce premier roman…dites vous qu’il n’y a plus de limites ! Passez du côté obscure !
PS: Mention spéciale à la couverture qui parle d’elle-même !
Un extrait :
« J’arrête la voiture devant la maison et je me précipite. À peine ai-je passé le seuil de la porte que je reste paralysé par le spectacle qui s’offre à moi. Le salon est entièrement retourné, il y a des bouteilles de bière vides dans toute la pièce et la télévision est renversée avec le pied de la lampe halogène figé dans l’écran.
« Christine, Katie… CHRISTINE ! Où êtes-vous ?
– Papa, qu’est-ce qui se passe ? »
William vient de rentrer, il observe la scène, hagard.
« Papa, où est maman ? »
Sans prendre le temps de répondre, je monte à l’étage pour inspecter les chambres. Je regarde sous les lits, dans les placards, j’appelle ma femme de toutes mes forces. 8 Pas de réponse.
« Calme-toi et réfléchis, me dis-je à haute voix. O.K., d’abord les secours, ensuite… mais merde qu’est-ce qui se passe, elles sont où nom de Dieu ! » Le téléphone, trouve le téléphone.
Mes pensées sont désordonnées. Je redescends les escaliers en courant et j’aperçois William planté au milieu du salon. En voulant l’agripper par les épaules afin de l’entraîner dehors, je m’aperçois qu’à nos pieds le sol est maculé d’un liquide sombre. Je comprends tout de suite de quoi il s’agit et prends peu à peu conscience de la gravité de la situation.
Une fois dehors, je sors mon téléphone portable de ma poche et compose le numéro de police secours. Le temps semble s’être figé, je tourne en rond en écoutant le message préenregistré qui me demande de patienter avant d’être mis en relation avec la police. L’attente est interminable. »
Quelques mots sur l’auteur :
Retrouvez l’auteur sur le site de sa maison d’édition, Taurnada et sur sa page facebook.