L’accès internet gratuit, un service public comme un autre ? New York, smart city à bien des égards, démarre l’installation d’un wifi 100 fois plus puissant en moyenne que les réseaux publics habituels.
Dans un post annonçant le lancement d’Internet.org, une plateforme permettant de connecter à internet, gratuitement - de manière limitée, la population indienne, Mark Zuckerberg soutenait en novembre dernier que l’accès gratuit au world wide web devait être considéré comme une forme de service public, au même titre que les bibliothèques municipales ou encore les hôpitaux publics.
New York semble montrer l’exemple avec la mise en place d’un wifi ultra puissant - de l’ordre du gigabit, soit 100 fois plus rapide que le wifi public moyen. Le projet LinkNYC dont la mise en place a commencé il y a quelques semaines, couvrira à terme un maillage de plus de 7 500 stations publiques dans toute la ville, remplaçant parfois des anciennes cabines téléphoniques. Sous peu, ces espaces comporteront des ports USB pour recharger ses appareils électroniques mais aussi des écrans pour permettre la navigation internet. Les revenus de la publicité affichée dans ces espaces permettraient à la ville d’encaisser 500 millions de dollars sur les 12 prochaines années.
Stuck in the snow? Use Link's blazing hot Wi-Fi to find the nearest spot to warm up. #blizzard2016 #LinkNYCBeta pic.twitter.com/iwyYJ7xXoM
— LinkNYC (@LinkNYC) 23 Janvier 2016
De son côté, Google ne renonce pas à son initiative d’amener la fibre optique à travers les États-Unis avec Google Fiber. Bien au contraire, la firme de Mountain View ambitionne d’étendre le projet déjà lancé dans 3 municipalités du pays (Kansas City, Austin et Provo), à une vingtaine de villes dont Chicago et Los Angeles.