Certains d'entre vous se sont-ils déjà posé la question : pourquoi " Princesse rebelle " ?
Eh bien voici, en grande primeur, la genèse de ce pseudonyme !
Nous sommes en 1999. Un matin, je croise mon patron, Paul-André, à l'imprimante. Il m'annonce que la directrice de notre organisation viendra nous rencontrer en après-midi.
Je lui réponds qu'" avoir su, je me serais mise sur mon trente-et-un " !
Ce à quoi il objecte : " Tu veux dire sur ton trente-six ! ".
Et nous voilà partis à nous obstiner quelques minutes sur la bonne expression à utiliser. Nous demeurons chacun sur nos positions et reprenons nos activités.
Le lendemain, mon patron est en réunion dans un autre bureau avec la haute direction. Au milieu de l'avant-midi, sa secrétaire m'apporte en courant un document qu'il vient de télécopier à mon intention, avec la mention " urgent ". C'est la page frontispice du Paris Match du mois, titrant quelque chose comme :
"... tout Buckingham est sur son trente-et-un : la princesse rebelle fond en larmes ! "
Il me téléphone en après-midi pour me raconter que la veille, en entrant du bureau, il a trouvé sa femme en train de lire le dernier numéro de Paris Match. Incrédule, il a immédiatement saisi que l'objet de notre discussion était en première page. Nous avons ensuite découvert que la version " être sur son trente-six " était québécoise, et que l'expression d'origine, française, énonçait plutôt " sur son trente-et-un ", toutes les deux évoquant quelqu'un portant ses plus beaux habits. L'origine des expressions est controversée.
Je me suis immédiatement identifiée à ce personnage de princesse rebelle, lequel a remplacé mon pseudonyme précédent, datant des années 78-80, soit " la comtesse Ingrid Farenheit ". Dès lors, je me suis mise à signer mes chroniques destinées aux amis avec ce pseudonyme.
Au moment de lancer mon blogue en 2007, le titre m'est apparu comme une évidence : Le cancer du sein de la princesse rebelle était né !