On y était : Jinx Fish Pool + Theo Lawrence + Aymé + 3Somesisters au FGO Barbara

Publié le 27 janvier 2016 par Swann

Pour cette deuxième soirée parisienne des Inouïs du Printemps de Bourges, le pop-rock était à l'honneur. Quatre groupes se sont partagé la scène du FGO Barbara : Jinx Fish Pool, Theo Lawrence, Aymé et 3Somesisters. Quatre groupes au style très différent, quatre coups de foudre.

Jinx Fish Pool
Les trio de Jinx Fish Pool, survolté et électrique, ouvre le bal. Avec sa guitare saturée, sa voix rock et élégante, sa corde cassée, son morceau au ukulele, le groupe nous fait hocher la tête et balancer les hanches. Nos pensées s'envolent, entrainées par de charmantes mélodies, dans des rêveries poétiques.

Theo Lawrence
S'installe ensuite Theo Lawrence accompagné de son nouveau groupe (batterie, clavier, basse et guitare). Des cheveux gominés aux santiags en passant par la voix rocailleuse et les anecdotes d'épis de maïs, Theo Lawrence est un voyage dans le temps et l'espace à lui seul. Nous voici plongés en plein coeur du Tennessee dans les années 1960. Theo Lawrence c'est surtout une voix stupéfiante, précise, parfois rauque, avec juste ce qu'il faut de trémolo et surtout une puissance et une émotion transportante. Ce cowboy aux accents rockabilly est à suivre de près.

Aymé
On quitte ensuite l'est des States pour les plages californiennes. Avec Aymé on a envie de danser au soleil, en se replongeant dans nos années lycée. Mais la summer pop acidulée d'Aimé est bien moins futile que pourrait le laisser penser cette étiquette. Les mélodies sont acérées, les mouvements entrainants et la dynamique générale irrésistible. Le tout sublimé par un chanteur qui n'a pas peur de côtoyer les aigus (et qui maîtrise parfaitement sa voix de tête).

3Somesisters
Pour clore en beauté cette soirée, ce sont les quatre divas de 3Somesisters qui investissent la scène. On les connaît notamment pour avoir été les choeurs de Yael Naïm. Ils nous conquièrent ce soir par leur prestance scénique, leur élégance naturelle et leur musique si surprenante. On trouve chez eux des rythmiques tribales, du lyrisme baroque, de l'électro dansant et des compositions pleines de surprises. En somme, un mélange haut en couleur et en musicalité. Et pour ne rien gâcher, leur scénographie est elle aussi à couper le souffle.

Texte et photos : Jeanne Cochin