Par Sarah J Cohen - 27/01/2016 | 12:29
La convention internationale sur le commerce d'espèces sauvages menacées (CITES) autorise l'Etat sud-africain à délivrer, chaque année, 150 permis de trophées de léopards destinés à l'exportation. Toutefois, le nombre de léopards vivant sur le territoire sud-africain demeure inconnu. A ce propos, l'ONG Panthera décrit ces félins comme étant " secrets, principalement nocturnes, solitaires, qui se déplacent sur de longues distances ".
Quoi qu'il en soit, les défenseurs des animaux n'ont pas caché leur satisfaction suite à la décision prise par l'Exécutif sud-africain. Ainsi, Helen Turnbull de l'organisation Cape Leopard trust a estimé que " le sens commun l'a emporté ". " Tant que nous ne connaissons pas le nombre de léopards, nous ne devrions pas les chasser ", a commenté, de son côté, Andrew Muir de Wilderness Foundation. Pour Kelly Marnewick de l'ONG Environnement Wildlife Trust, " il est important de s'assurer que tout commerce animalier prend en compte le développement durable " des espèces, sans quoi la chasse devrait demeurer proscrite.
L'Etat sud-africain engrange d'importants revenus issus de la vente de permis de chasse à des étrangers nantis disposés à débourser jusqu'à quelques dizaines de milliers de dollars pour tirer une des bêtes du " Big Five ", autrement dit un buffle, un éléphant, un léopard, un lion ou un rhinocéros. D'après des chiffres du ministère sud-africain de l'Environnement, cette activité génère 372 millions de dollars par an.