Pour traverser le silence,
D’une vague perdue
Pour entrevoir la mer.
Il suffit d’une épine
Pour connaître la rose,
D’une entaille de lumière
Pour que s’ouvre la nuit.
Il suffit d’une vie
Pour atteindre la mort,
D’un seul geste d’amour
Pour toucher l’infini.
***
Jean-Marc La Frenière (né à Belœil, Québec en 1948)