L'enfance, elle germe
Elle s'épanouit d'amour et d'insolence,
Elle trouve sa place pour un passé sans retour,
On ne guérit pas de son enfance
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Nos jeunes années, souvent pressées, se lancent
Dans la mitraille, prise dans la tenaille
Et la chamaille, elles font sauter les mailles,
On oublie pour un temps notre enfance.
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Elle se souvient de la place
Sur les bancs d'une classe
Que la mémoire perdra trace.
Dans le bonheur ou la souffrance
On ne guérit jamais de son enfance.
Pierre-Alain Hortal