Cette fois-ci c'est sûr, le chiraquisme est définitivement mort. Un mois après le départ de Jacques Chirac de l'Elysée, c'est au tour du "meilleur d'entre eux" d'être mis dehors par les électeurs, après l'avoir déjà temporairement été par la Justice. Passé le côté pathétique de la défaite d'Alain Juppé et sa déclaration relativement digne, force est de constater que les électeurs bordelais ne semblent pas avoir digéré la manière pour le moins cavalière utilisée par Alain Juppé pour reprendre la mairie qu'il considérait comme son bien personnel.
Reste maintenant à savoir si François Fillon va assumer les règles du jeu qu'il avait lui-même écrites à un moment où la défaite d'un ministre passait pour de la science fiction : va-t-il accepter la démission du numéro 2 du gouvernement ??? Et si oui, qui va hériter de ce poste ???
Pas de doute, le Grenelle de l'environnement a déjà du plomb dans l'aile…
Outre la piteuse défaite d'un ministre en exercice, la soirée politique (people ???) a été marquée par l'annonce sur France 2 de la séparation du couple Royal/Hollande. Certes à première vue cette nouvelle n'a rien de politique, ni même d'intéressant, mais il y a fort à parier que cette information va devenir le sujet centrale de la vie à Solferino où de toute façon à part un congrès dans quelques mois et une crédibilité à reconstruire, le programme des années à venir n'est pas des plus chargés…