Cependant les HLM ne sont pas des logements pour les pauvres. Les locataires à très bas revenus sont plus nombreux dans le secteur privé: 15 %, contre 12 % dans les HLM, pour les revenus inférieurs à 8.400 euros par an.
« Le processus d¹attribution du logement social est complexe et opaque. Il est géré par le maire, l¹office d¹HLM et le préfet, avec au final, l¹exclusion de ceux qui devraient être les premiers bénéficiaires de ces logements ».
Comme l¹écrit le responsable des études de la fondation Abbé Pierre, « les politiques publiques de logement privilégient les plus aisés au détriment des plus modestes ».
Dans les pays où la puissance publique ne s¹occupe pas du logement, il n¹y a pas plus de crise du logement que de pénurie de voitures.
En prétendant résoudre la crise du logement par la construction de logements locatifs sociaux, et en organisant la pénurie de terrains à construire, l¹intervention de l¹Etat profite en réalité aux propriétaires et nuit aux familles modestes.