Il y a une semaine, on apprenait qu’Israël allait annexer 150 hectares de terres en Cisjordanie, une expansion qui semble n’avoir aucune limite, aucune fin, et ne rencontrer aucune obstacle, malgré le franchissement permanent des conventions internationales que cet acte de terrorisme de fait constitue. Aujourd’hui, l’Huma nous apprend que 2 villages du Néguev vont être détruits :
Mais, comme d’habitude, il suffira de renvoyer avec virulence ceux qui s’opposent à cette logique attentatoire aux droits humains fondamentaux, à un fantasmatique antisémitisme de si mauvaise foi, alors même que je n’en suis pas. Jusqu’à quand les instances internationales seront-elles dans un tel déni de réalité, se montreront-elles si terriblement impuissantes, et paieront-elles la culpabilité de la Shoah, alors même qu’il n’y a pas lieu ? Jusqu’à quand laisserons nous Israël aller trop loin ? Avec la complicité du gouvernement français… N’est-ce pas pourtant un foyer de conflit international central, dont on connait les enjeux et les conséquences tragiques, sur toute la planète, par les tensions inter-communautaires qu’il suscite ? Tant d’impuissance et de mépris des droits de tous m’insupporte au plus haut point. Cela ne peut que renforcer le sentiment d’injustice de certaines populations partout dans le monde, et conforter le terrorisme, que je n’excuse pourtant pas. Le fait de stopper une telle démarche autoritaire unilatérale ne contribuerait-il pourtant pas autant à la lutte contre le terrorisme qu’un état d’urgence inutile qui ne sert dans notre pays qu’à instrumentaliser à des fins politiques bassement électorales le sentiment de peur des français ? Décidément, je ne comprendrai jamais les positions « diplomatiques » à la petite semaine et les arrière-pensées géopolitiques d’un pays qui n’est définitivement plus celui des droits humains. Et l’on voudrait que je le respecte ? Encore faudrait-il qu’il le soit, respectable… Pas vraiment le cas actuellement, à bien des niveaux, et dans bien des domaines. Dont celui-ci.