Baisse des dotations…Hausses des contraventions !

Publié le 26 janvier 2016 par Particommuniste34200
En décembre dernier, les riverains locataires du Chalut avenue Guynemer à l'Ile de Thau ont été verbalisés tôt le matin par la police nationale pour l'infraction suivante : " Stationnent très gênant de véhicules motorisés sur le trottoir " Or depuis plus de 35 ans les habitants se garent le long du trottoir de l'avenue Guynemer qui n'est pas classée en stationnement interdit (pas de panneau d'interdiction de stationner) et qui d'ailleurs dispose d'un stationnement réservé aux handicapés, balisé par un panneau. De plus les véhicules verbalisés étaient garés en contre bas du trottoir qui est environ 1,20m plus haut (photo en pièce jointe). Dans les semaines qui ont suivi la réception du PV, en tant qu'élue CNL à l'OPH de Sète et moi même verbalisée, j'ai demandé aux personnes concernées de me contacter afin que l'on puisse constituer une délégation et aller collectivement contester l'infraction auprès du commissariat de police. Plusieurs locataires m'ont informé à cette occasion être aller contester individuellement auprès du commissariat sans succès. D'autres avaient reçu une réponse négative à leur demande écrite d'exonération auprès de l'officier du Ministère Public auprès du Tribunal de Police de Sète. pour un coût de 135 euros (PV en pièce jointe). Plus d'une trentaine de personnes ont ainsi été verbalisées. Enfin une délégation (5 riverains(es) et une élue de la CNL) s'est rendue au commissariat de police le 21 janvier 2016 pour contester le PV et a obtenu la réponse suivante : " Chaque personne verbalisée doit envoyer un courrier argumentant les raisons de la contestation en Recommandé avec Accusé de Réception à l'officier du Ministère Public auprès du Tribunal de Police de Sète, en y joignant l'original du PV daté et signé au verso ainsi qu'une photocopie de la lettre de François LIberti. Dès réception de la réponse il faut l'amener au commissariat et le PV sera Classé sans suite "

Le 8 janvier 2016, François Liberti conseiller départemental, interpellé par plusieurs riverains, a saisi par courrier (en pièce jointe) le sénateur maire de cette situation préoccupante.