Il y a 55 ans disparaissait le « Troisième combattant », le médecin humanitaire, Marcel Junod

Publié le 26 janvier 2016 par Frédéric Joli

Marcel Junod, "Le troisième combattant", quelque part en Espagne durant la guerre civile.

En 1961 disparaissait Marcel Junod, l'une des plus grandes figures du CICR dont le souvenir s'efface peu à peu des mémoires... Sa carrière "terrain" est pourtant digne des aventures de Tintin.

Commencée en 1935 dans l'Ethiopie martyrisée par Mussolini, elle s'achève au Japon, 10 ans plus tard : Marcel Junod est le premier médecin étranger à entrer dans Hiroshima vaporisée par l'US Air Force.

Durant cette décennie, "Le troisième combattant", comme il se définissait lui-même (*), couvrira la guerre d'Espagne puis, durant la deuxième guerre mondiale, la Grèce sous blocus, exsangue et affamée. Il se retrouvera ensuite en Allemagne à négocier et organiser les visites aux millions de prisonniers de guerre aux mains du IIIème Reich.

Junod va profondément inspirer la génération suivante de délégués CICR. Il mourra en 1961 alors qu'il occupait, à Genève, les fonctions de vice-Président de l'institution.

Sa mémoire continue d'être honorée chaque année, au Japon, à Hiroshima.

Découvrez ce médecin humaniste & aventurier à travers ces deux épisodes de notre série "Une histoire d'Humanité". En route pour 26 minutes d'histoire de l'action et du Droit international humanitaires.

Bon visionnage.

(*) A lire : "Le troisième Combattant - De l'ypérite en Abyssinie à la bombe atomique d'Hiroshima", 1947, Dr. Marcel Junod.