Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction!
La justice koweïtienne s'est prononcée le 12 janvier sur le sort de 26 personnes accusées d'appartenir à une cellule terroriste en lien avec le Hezbollah et l'Iran. Cette cellule dite "d'Abdalli" découverte en août 2015 au nord-est de l’Émirat, dissimulait plusieurs tonnes d'armes et d'explosifs.
Un Koweïtien et un Iranien ont été condamnés à mort. Une personne a été condamnée à la prison à vie. 19 personnes ont été condamnées à des peines de prison allant de 5 à 15 ans. Trois personnes ont été acquittées, et une amende de 5000 KD (dinars koweïtiens) a été imposée à une autre.
Au lendemain du jugement, les neuf députés chiites du Parlement koweïtien ont boycotté la session parlementaire. Ils ont informé le bureau de l'Assemblée de leur intention de ne pas participer à la session, sans expliquer la véritable raison de ce boycott. L'un d'eux, Salem Achour, a déclaré que "la colère des chiites a atteint son maximum ces derniers jours".
A la suite du boycott, le président du Parlement a eu une réunion de près de quatre heures avec les députés chiites. Les députés ont indiqué qu’ils avaient boycotté la session parlementaire du 13 janvier afin d’éviter des "discussions futiles et irritantes" sur la situation politique régionale, faisant allusion au soutien du Koweït à l'Arabie saoudite dans le conflit qui l'oppose à l'Iran.
La majorité des députés chiites ont affirmé leur intention d’assister à la prochaine session parlementaire prévue le 26 janvier. Seul, le député Abdelhamid Dachti a annoncé sur son compte twitter son intention de boycotter le travail parlementaire jusqu’à nouvel ordre.
Le 20 janvier, l’Émir a reçu au palais présidentiel les rédacteurs en chef de la presse locale. Dans sa déclaration, il a appelé à l’attachement à l’unité nationale, à surmonter les divisions entre sunnites et chiites et au respect de l'équilibre politique et social interne. Les chiites sont proches du gouvernement et de l'Émir qui a toujours défendu leur bonne intégration au sein de la société koweïtienne majoritairement sunnite.