Le patronat allemand n’en finit plus de collectionner les scandales. Après les affaires de corruption chez Volkswagen et Siemens, ou de fraude fiscale pour le patron de la Deutsche Post, voici l’heure du scandale des écoutes téléphoniques. La presse a même évoqué un «retour aux méthodes de la Stasi», la police politique de l’ex-RDA… Pendant des mois, les directions de Deutsche Telekom et de Deutsche Bahn, deux groupes emblématiques, ont espionné certains cadres dirigeants, et des journalistes. Avec, dans les deux cas, l’aide de la même officine : Network Deutschland.