Le P.A.M. ce parti sorti de n ulle part et qui a traîné comme une tare, que certains esprits critiques, ou malveillants, le qualificatif de “parti de l’ami du roi”, a désigné hier son nouveau secrétaire général en la personne de l’énigmatique Ilyas EL OMARI.
J’utilise en toute conscience et responsabilité le qualificatif de “énigmatique” dans un des sens retenus par extension dans le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales :
“Qui est mystérieux, secret; dont on ne sait rien ou dont il est très difficile de savoir quelque chose“.
Donc que les choses soient claires, rien de péjoratif, rien de dépréciatif, juste un constat fait par un citoyen lambda, habitué à observer la scène politique de ce pays, en toute objectivité, sans arrière-pensée, ni ambition cachée.
Monsieur Ilyas EL OMARI – inconnu au bataillon des hommes politiques de ce pays il y a quelques années – se retrouve donc à la tête de l’un des partis-phares!
Je ne m’en plaindrais pas, moi qui ai toujours fustigé la sclérose qui paralyse les appareils politiques nationaux et l’apathie qui engourdit l’action politique!
Maintenant, la question qui se pose est : que va-t-il faire ?
Selon ses déclarations, ce personnage – qui est devenu une personnalité semble réunir beaucoup de qualités appréciables :
– nationaliste convaincu tout en ne reniant pas son amazighité et se projetant dans un Maroc des régions
– profondément laïc sans oublier les racines historiques de notre islam ouvert et tolérant.
– démocrate car il est apparaît comme un homme en phase ses propres convictions intimes acquises lors de sa jeunesse.
– moderne dans sa manière de concevoir la politique loin de tout élitisme; il s’inscrit également contre toute forme de démonstration ostentatoire protocolaire.
– déterminé convient parfaitement à cet homme politique – maintenant il peut porter ce qualificatif, r’este à savoir s’il le mérite – qui est bien ancré dans ses principes et qui désigne sans tergiverser ses adversaires politiques.
Le P.A.M. doit faire face à l’échéance électorale qui se profile à la fin de l’été 2016 : échaudé par les résultats du P.J.D., son principal rival, qui a raflé la majorité écrasante des grandes villes lors des municipales de septembre dernier, le parti du Tracteur doit présenter une offre politique sérieuse, crédible et réaliste pour espérer figurer dignement sous la coupole du parlement.
Cette offre est présentée dans ce document : “la démocratie sociale et les défis de la modernisation politique au Maroc“.
Les électeurs auront jusqu’à septembre prochain pour le décortiqué, essayer de trouver les solutions aux problèmes concrets qui les préoccupent au quotidien :
– le chômage
– la corruption
– l’enseignement
– la sécurité
On peut s’interroger si les belles formules comme “l’état des régions” ou “la construction de l’état du développement et de la justice redistributive“, ou encore “la gestion et l’efficacité de l’action politique” sans oublier les concepts galvaudés de “transparence“, de “intégrité“, de “justice sociale” ou de “moralisation de la vie publique” trouvent encore un écho chez le citoyen(ne), mille et cent fois déçu par les mots, les promesses et les tours de passe-passe de nos hommes politiques!
Monsieur Ilyas EL OMARI est maintenant face à son vrai destin : il est sous les feux de la rampe, il n’est plus l’homme de l’ombre, le marionnettiste présumé !
Au même titre de Abdelillah BENLIRANE, que Salahdinne MEZOUAR, Hamid cHABAT, Nabil BENABDELLAH, Mhand LAENSAR, Driss LACHGAR, et autres Nabila MOUNIB et Mohamed SAJID, le nouveau patron du P.A.M. est une figure incontournable du paysage politique de ce pays!
A lui de nous montrer “7ennat yaddih” !
–