Si les 2 principales conclusions sont que l’échec de l’enfant de 2 ans aux tâches de mémoire, prédit le risque d’échec scolaire et qu’il vaut mieux, dans cette situation, chercher à renforcer ses capacités le plus tôt possible, explique Caroline Fitzpatrick, auteur principal de l’étude, il existe aussi des solutions pour les parents et les éducateurs.
L’étude a évalué 1.824 enfants, participant à la cohorte Quebec Longitudinal Study of Child Development, aux âges de 2 ans et demi, puis de 3 ans et demi, puis a analysé leurs comportements et leurs résultats scolaires à l’âge de 12 ans. L’analyse montre que :
· les petits enfants qui obtiennent de bons scores aux tâches de mémoire de travail durant la petite enfance sont plus susceptibles de réussir à l’école par la suite.
· Ceux qui obtiennent de mauvais scores aux âges de 2 et 3 ans sont plus susceptibles de décrocher à 12 et de ne pas suivre d’études secondaires et cela, indépendamment du Q.I. et du statut socio-économique.
Dès la petite enfance, des différences individuelles sont perceptibles et prédictives du risque de décrochage scolaire. Certaines activités (jouer à faire semblant avec d’autres enfants, pratiquer l’exercice aérobie …) et l’intervention des parents (inciter l’enfant à se concentrer sur chacune de ses expériences, pratiquer la méditation guidée et des exercices de respiration avec son enfant, limiter le temps passé devant l’écran…) peuvent contribuer à renforcer la mémoire de travail du petit enfant.
Source: Intelligence Dec 2015 doi:10.1016/j.intell.2015.10.002 Early childhood working memory forecasts high school dropout risk
Q.I.: Comment favoriser le développement des enfants–