Adidas était le principal sponsor de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF). L’équipementier allemand vient d’annoncer la rupture du contrat en raison de soupons de corruption et de dopage au sein de la Fédération. La BBC estime ainsi que les pertes pour l’IAAF seraient de 30 millions de dollars (environ 27,8 millions d’euros) pour les quatre prochaines années.
Cette décision n’arrive pas du jour au lendemain car Adidas avait déjà mise en garde la Fédération dès la publication d’un rapport de l’Agence mondiale antidopage (AMA) en novembre ainsi que la mise en examen de l’ancien président de l’instance Lamine Diack pour corruption passive.
Sélection à faire dans le foot
Des dirigeants d’Adidas ont exprimé leurs inquiétudes suite au scandale frappant la Fifa. L’entreprise est un des plus gros partenaires de l’instance dirigeante du football mondial.
De plus, l’équipementier est aussi le principal sponsor de Karim Benzema, l’attaquant du Real Madrid mis en examen dans l’affaire de chantage à la « sextape » impliquant Mathieu Valbuena.
L’éthique n’est pas qu’une question d’image
Traiter le risque d’image et de réputation lié à l’éthique est un premier levier d’action nécessaire mais pas suffisant. Pour gagner en sérénité sur le sujet, que pourrait faire le management supérieur d’ADIDAS ?
- sensibiliser l’ensemble du personnel d’ADIDAS sur la base des situations à risques où les décisions de chacun comptent?
- S’assurer de l’appropriation concrète des valeurs d’ADIDAS sur le terrain et au quotidien?
- Fédérer et challenger les équipes vers des actions métiers en lien avec les valeurs (agir sur la fierté d’appartenir à ADIDAS) ?