Cent solutions souriantes ! Quelle merveille !
Correcteur d’orthographe ?
Imaginons que nous voulions écrire cette phrase : « Il paraît qu’il y aurait cent solutions pour écrire sans faute d’orthographe, sans s’en faire, oui, vraiment, sans se faire du mauvais sang »
Imaginons maintenant que cette phrase, nous l’écrivions ainsi : « Il paraît qu’il y aurait sans solutions pour écrire sang faute d’orthographe, sans cent faire, oui, vraiment, s’en se faire du mauvais sans »
Oui, ça pique les yeux !
Et pourtant… et pourtant le correcteur d’orthographe ne voit rien, et continue tranquillement sa petite sieste.
Pourquoi ? Tout simplement parce que, si la phrase, ainsi écrite, n’a plus aucun sens, chacun des mots qui la composent est correctement orthographié ! Alors, pour le correcteur, il n’y a rien à corriger ! Logique !
Non, c’est clair, le correcteur d’orthographe ne semble pas être une solution bien fiable.
De plus, non seulement il peut passer sur certaines fautes d’orthographe sans les voir, mais, quand il en voit une, il vous propose plusieurs solutions à choisir. Oui, mais… pour choisir la bonne solution, il faut être bon en orthographe ! On tourne en rond.
Est-ce que j’ai une tête de correcteur d’orthographe ?Dans un autre article, je crois bien m’être posé la question de savoir si le correcteur orthographique est un âne, et je crois bien aussi être arrivé à une conclusion positive !
Sauf, soyons honnêtes, dans le cas d’outils qui ne sont plus ceux du grand public, mais qui sont véritablement professionnels. Les liens sont fournis dans cet article.
Dictionnaire et grammaire ?
Il est bien évident que, si l’on commence à les utiliser dès le plus jeune âge, en étant, en plus, correctement guidé par un bon enseignant, et entouré des soins attentifs de parents qui ont tout le temps nécessaire pour suivre les devoirs et les leçons, c’est le bon chemin, ou, plus exactement, c’est une bonne partie du bon chemin.
Mais quand toutes les conditions nécessaires ne sont pas réunies, ou n’ont pas été réunies dans son enfance, que faire ?
Pour s’extirper des conséquences très dommageables que peuvent entraîner des fautes d’orthographe en rafale, faut-il reprendre sa grammaire, faut-il, tous les jours, se plonger dans le dictionnaire ?
C’est une solution difficilement envisageable… et qui demande beaucoup de courage, beaucoup de persévérance, et beaucoup de temps !
Et, si vous n’avez pas beaucoup de temps (ni beaucoup de courage ou de persévérance !), vous pouvez toujours vous tourner vers une sorte de grammaire qui a le mérite de la simplicité (et de la bonne humeur !), celle de la collection « pour les nuls », avec « L’essentiel de l’orthographe pour les Nuls ». J’aime bien la pédagogie souriante !
…et la lecture ?
Il est certain que la lecture, pratiquée assidûment, contribue vraiment à l’acquisition d’une bonne orthographe. Mais…
je mets de côté tout ce que la lecture peut apporter en termes de connaissances, d’évasion, etc. pour me focaliser sur le rapport qu’il y a entre le fait de lire et l’orthographe. Il y a un rapport direct, mais c’est très long…
Déjà, il est indispensable d’avoir commencé à lire dès le plus jeune âge. C’est la période au cours de laquelle on apprend le
Le bonheur de lire…plus facilement, d’une part, et c’est aussi la période pendant laquelle on peut attraper « le goût de lire », qui permettra ensuite de rester un lecteur régulier tout au long de sa vie.
Si, encore enfant, puis adolescent, on n’a pas « attrapé » le besoin de lire, il est rarissime de devenir un véritable lecteur plus tard. Et, au-delà même de l’orthographe, quelle perte, dans sa vie !
À l’école, il y a des cours de français, de grammaire et d’orthographe, il y a des dictées mais, à ma connaissance, il n’y a pas de cours consacré à la découverte de l’intérêt et du plaisir de lire. On va, bien sûr, consacrer des cours à la littérature, aux grands auteurs… mais il n’y a pas de cours d’amour de la lecture, pas de cours d’initiation à ce qu’elle apporte, en connaissances de toutes sortes, en plaisir… si tel était le cas, les élèves manifesteraient plus d’intérêt, ensuite, aux auteurs, et auraient beaucoup plus envie de lire, ce qui, du même coup, améliorerait considérablement le niveau moyen d’orthographe !
Bref, je ne vais pas refaire le monde ! Je vais conclure ce petit paragraphe « lecture » en vous facilitant l’accès aux livres : voici quelques sites où vous trouverez des livres numériques gratuits : Uculture, Allbrary, Numilog, ebooks, Fnac, Wikisource, livrepourtous, feedbooks, ou la sélection établie par ce répertoire bien fait perlesdugratuit
Des fables et des chansons, pourquoi ?
Avant de prendre ma retraite (traduisez : « avant d’avoir enfin le temps de travailler comme un forcené sur ce projet qui me tenait à cœur depuis des années, et auquel j’ai consacré plusieurs années ! »), avant de prendre ma retraite, donc, j’ai été l’un des pionniers de « l’e-learning » (traduisez : programme de formation destiné à être utilisé en ligne !). Il s’agissait de formation professionnelle, et j’ai travaillé pour de très grandes entreprises (Air France, Castorama, la Banque de France, etc.).
Devant un sujet rébarbatif, compliqué, ennuyeux…Les sujets étaient particulièrement rébarbatifs : il s’agissait généralement de techniques métier. À l’époque (et oui !), Il y avait quelques tentatives qui consistaient généralement à porter à l’écran, tout simplement, ce qui existait déjà sous forme papier. Et ce n’est pas parce que quelques liens, ici ou là, il y étaient ajoutés que le résultat était plus abordable !
À l’époque (oui, encore !), j’avais résolument pris le contre-pied, et, pour chaque sujet, je trouvais le moyen d’établir un véritable scénario, une sorte de bande dessinée animée, une histoire avec des personnages, et la nécessité d’interagir avec eux.
Du coup, quelque chose qui était au départ vécu comme une obligation pas drôle du tout devenait captivant, et ludique…
et j’ai montré, lors de ces multiples expériences que le plaisir était finalement un très fort levier pédagogique.
Et en plus, j’ai toujours été un amoureux du français !
Et en plus, pendant ces années, j’ai toujours su que j’allais transposer ces principes sur l’orthographe, un sujet très souvent perçu comme difficile, rebutant, hérissée de pièges de toutes sortes.
C’est ainsi que, dès que j’en ai eu le loisir, j’ai commencé à écrire mes « Orthochansons », puis les « Fables orthographiques ».
Transformez quelque chose de pénible en loisir, presque en amusement, et les pires difficultés s’aplanissent.
C’est ainsi que, maintenant, vous pouvez trouver dans ce blog 100 solutions pour l’orthographe, 25 sous forme de chansons, et 75 sous forme de fables. Et cette forme ludique, ces petites histoires, gravent les règles dans la mémoire, sans même que l’on s’en aperçoive.
Cette approche présente un autre avantage : elle « dédramatise » l’apprentissage de l’orthographe.
C’est une petite chanson, une fable mignonne, et cela fait moins peur qu’une règle sèche dans une grammaire. J’ai pu le constater en notant que ce sont avec les populations qui craignent le plus les fautes, les dyslexiques, ceux qui apprennent le français comme une langue étrangère, que les résultats sont les meilleurs.
Est-ce suffisant ?
Non ! Je ne prétendrai jamais qu’avec mes 100 petits programmes je transforme n’importe qui en champion de France d’orthographe. Si là est le but, non, ce n’est pas suffisant.
Mais, en même temps, cette « insuffisance » est volontaire. Je n’ai absolument pas cherché à être exhaustif, à traquer l’exception tout à fait exceptionnelle que l’on ne rencontre… qu’exceptionnellement !
Car, en recherchant ainsi tous les points de grammaire ou d’orthographe qui peuvent poser problème, on finit par produire quelque chose de tellement énorme, de tellement touffu, que cela devient… indigeste !