Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, accompagné de Bruno Le Roux, Président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale et de Didier Guillaume, Président du groupe socialiste au Sénat, a été reçu à l’Élysée ce vendredi 22 janvier. Cette visite à fait l’objet d’un article paru sur le site du PS, intitulé « Réforme de la Constitution : Jean-Christophe Cambadélis reçu à l'Élysée ». Depuis cet article, on peut accéder à une vidéo bloquée par l’AFP mais visible sur YouTube. On y entend Jean-Christophe Cambadélis déclarer ceci : « nous avons indiqué que, pour toute déchéance, il était nécessaire que celle-ci ne pose pas le problème d’une séparation entre les Français et qu’il n’y ait point d’apatridie ». Ce texte suscite chez moi deux commentaires.
Nous avons indiquéBien sûr, nous, dignitaires du PS, n’allons pas nous risquer à exiger, ni à demander, ni même à signaler. Non, ô toi, auguste souverain miséricordieux, oint du Seigneur, adoubé par le peuple de France ! Nous, pauvres vermisseaux, représentants de ce même peuple, t’indiquons bien humblement que tu t’apprêtes à faire inscrire dans notre Constitution un article qui contredit et son préambule, et son article premier et la Déclaration des droits que notre Révolution a donnée au Monde.
Ce n’est pas un problème, c’est une impossibilité, à moins de supprimer toute référence aux textes qui précèdent. Un problème, c’est quand, comme le 30 juillet 2010 à Grenoble, un président de la République ose prononcer cette parole ignominieuse de « Français d’origine étrangère » sans que l’on entame contre lui une procédure de destitution.
Séparation Ce qui est en cause, ce n’est pas d’établir une séparation entre les Français mais plutôt d’y opérer des distinctions. On commence par faire des distinctions et c’est seulement après que l’on sépare. Le régime de Vichy a commencé par distinguer certains Français des autres Français. Il les en a ensuite séparés avant de les livrer à des Allemands. Eh, Manuel Carlos, Franco ne t’a donc rien appris ?