Sur le front social, petite victoire. CGT, FO et Solidaires qui représentent plus de 50 % des salariés de la FNAC ont refusé de signer l'accord sur le travail dominical et le travail de nuit.
Une opposition de principe pour la déléguée FNAC des Solidaires :
« Pour nous, c’est une question de principe, de choix de société. Quelles que soient les contreparties, nous sommes opposés à un modèle de société où le dimanche devient un jour de travail comme les autres. Nous défendons la nécessité d’un jour de repos commun, d’autant plus à la Fnac où la plupart des salariés travaillent déjà le samedi. »
Mais pas seulement pour le délégué CGT :
« Nous pensons que ces contreparties sont un miroir aux alouettes pour attirer les salariés et banaliser le travail le dimanche. Une fois que cela sera généralisé, le risque c’est que l’on revienne sur ces contreparties. »
Une bataille de gagnée, mais pas la guerre :
« Disons qu’on a mis en échec un projet dans une boîte. Mais ce n’est pas si fréquent, au-delà de ces cas médiatisés. Le combat est plus compliqué dans les entreprises où il y a un éclatement plus fort du salariat et où, de fait, les syndicats sont plus faibles »
L'essentiel est dit, c'est l'éternel combat du pot de terre contre le pot de fer. Dans un souci de pluralisme, je vous conseille de lire ce qu'ont écrit les lecteurs de Le Point, des commentaires édifiants de bêtise antisyndicale, même s'il ne faut pas généraliser, ni en déduire que les médias dominants ont lavé tous les cerveaux...
Le titre de ce billet est un clin d’œil à Encore un dimanche de merde ! de Partageux.