Alain Finkielkraut en prime time, encore et encore !

Par Sergeuleski

   Portrait linguistique d'Alain Finkielkraut par Thomas Guénolé

 

   Thomas Guénolé, politologue, dresse le portrait d'Alain Finkielkraut chez Ruquier le 3.10.2015. Un portrait linguistique sur mesure à propos d'un grand petit bourgeois qui a peur de tout sauf de sa propre image dans le miroir car Finkielkraut a décidément beaucoup de mal avec tout ce qui n'est pas "Alain Finkielkraut". 

   Ne s'attaquant jamais aux causes, se cachant derrière Péguy sans doute pour ne pas avoir à citer Maurras et Barrès (1), que l'on se rassure à propos de cet anti-intellectuel forcené: Finkielkraut n'a aucune espèce d'importance. Seule son omniprésence dans les médias nous oblige à intervenir et à le remettre à sa place à chaque fois que l'opportunité nous est donnée de le faire.

1 - Heureusement que ces derniers étaient antisémites, ou bien encore : heureusement que Finkielkraut est juif car, dans le cas contraire, on pouvait craindre le pire : le ralliement de Finkielkraut à la pensée de ces deux auteurs aujourd'hui jugés infréquentables.

Pour prolonger, cliquez : Finkielkraut, contre toute raison

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   Intervention d'une jeune femme nommée Wiam Berhouma le jeudi 21 janvier sur le plateau de l'émission "Des paroles et des actes". Elle s'adresse à Finkielkraut.

On peut dire que cette jeune enseignante en anglais de Noisy-le-Sec a offert un "moment de vérité" aux téléspectateurs de France 2 en s'adressant à Finkielkraut comme suit : "Là où votre rôle d'intellectuel était d'éclairer les débats, vous avez, au contraire, obscurci nos pensées, nos esprits, avec tout un tas de théories vaseuses et très approximatives."

En effet, la faillite de cet essayiste anti-intellectuel est totale.

   L'intervention de cette jeune femme a chauffé les esprits ; sur twitter on ne compte plus les procès d'intention à son encontre. D'aucuns évoquent même "une créature venue de nos craintes, de nos impuissances, de nos cauchemars. Une bouche inapte à la parole..." faisant ainsi l'aveu d'un trouble qui relève, sans l'ombre d'un doute maintenant, de la psychiatrie : paranoïa délirante et raciste, névrose communautaire et perversion narcissique communautariste : voir ICI une analyse à ce sujet.

   Quant à la presse, l'hebdo Marianne qui ne souhaite manifestement pas être en reste, y est allé de son commentaire ; faut dire que cela fait des années que cet hebdo qui avance masqué, a pris l'habitude de faire dire par les autres, généralement par le camp dit "d'en face", au nom d'un pluralisme de tartuffe, ce que ce magazine subventionné par les contribuables à hauteur de plusieurs millions d'euros chaque année - et il n'est pas le seul -, pense tout haut derrière les portes closes de ses comités de rédaction.

   Même si Finkielkraut se moque bien de l'intervention de cette jeune femme, car il sait qu'il a pour lui l'opinion publique, les médias et une grande partie de la classe politique de droite, PS compris... qu'il soit permis ici de constater une nouvelle fois ceci : en France, après les Noirs, et dernièrement encore avec un dessin de Riss, salarié de Charlie Hebdo, depuis les "Arabes" des années 60 et 70, jamais une communauté n'a été autant insultée que la communauté musulmane.

   Aussi, au fil des ans, on est en droit aujourd'hui d'en tirer la conclusion suivante : l'Etat français et les médias n'ont que faire d'un Musulman citoyen, lettré, éduqué, entreprenant et sans complexe car ce Musulman en particulier est difficilement manipulable et ne permet pas l'instrumentalisation de sa religion et des religions ainsi que des extrêmes à des fins politiciennes les plus abjectes  - une des spécialités du PS depuis les années 80 : diviser la communauté nationale et continuer d'occuper l'Elysée et Matignon au service de l'Otan, d'Israël et de l'Arabie Saoudite.

   C'est sans relâche qu'il nous faut continuer de nous en alarmer à haute voix ici et partout ailleurs.

Pour prolonger, cliquez : Tariq Ramadan et l'état de la France