Le pitch :
"
Surgi de nulle part, le phénomène frappe sans
discernement. Il n'y a aucun signe avant-coureur. En quelques
minutes, des dizaines, des centaines de gens meurent dans des
circonstances étranges, terrifiantes, totalement
incompréhensibles. Qu'est-ce qui provoque ce bouleversement
radical et soudain du comportement humain ? Est-ce une nouvelle
forme d'attaque terroriste, une expérience qui a mal
tourné, une arme toxique diabolique, un virus qui a
échappé à tout contrôle ? Et comment
cette menace se propage-t-elle ? Par l'air, par l'eau, ou autrement
?
Pour Elliot Moore, professeur de sciences dans un lycée de
Philadelphie, ce qui compte est d'abord d'échapper à
ce phénomène aussi mystérieux que mortel. Avec
sa femme, Alma, ils fuient en compagnie d'un ami, professeur de
mathématiques, et de sa fille de huit ans.
Très vite, il devient évident que personne n'est plus
en sécurité nulle part. Il n'y a aucun moyen
d'échapper à ce tueur invisible et implacable.
Pour avoir une mince chance de survivre, Elliot et les siens
doivent à tout prix comprendre la véritable nature du
phénomène, et découvrir ce qui a
déchaîné cette force qui menace l'avenir
même de l'espèce humaine..."
Le retour du film catastrophe, ici délicatement mis en scène et brillamment interprété. La trame de fond, un alarmisme écolo qui cache une profonde réflexion sur l'art et ses possibles.
Un événement comme on dit.
Shyamalan est pour moi un ovni, on sait jamais trop où, quand et comment et surtout pourquoi. Lui même doit se perdre de temps en temps c'est une certitude.
Dans ce film, il s'empare et relit la figure romerienne du zombie.
Chez Romero, le zombie était le déchet d'une société malade. qui n'était plus mû que par une seule pulsion : se nourrir.
Pour Deleuze, on a affaire à des personnages privé de tout principe sensori-moteur.
Promis ma prochaine rubrique littéraire sera consacré à ce génial philosophe.
Pour en revenir à nous moutons, ce film comporte des scènes ahurissantes et éblouissantes, juste un exemple pour vous faire frémir : c'est cet homme qui s'assoit brutalement pour ramasser quelques éclats de verres et se trancher les veines ou encore cet autre qui s'étend sous un tracteur-tondeuse pour qu'il le pulvérise.
Du génie, génial.
Le déroulement du film, nous délivre assez vite le message, afin de nous faire nous concentrer vers l'essentiel, l'atmosphère.
Une comparaison avec le génialissime "Les oiseaux" ne serait pas une grosse sortie de route.
Ne nous emballons tout de même pas, ici c'est trois tons en dessous, et à tous les niveaux.
N'est pas Alfred qui veut.
Par contre pour le second message, qu'est ce que ca vient foutre ici, un problème de maternité caché sous un message écologique.
Il est fou ce type.
Certains pourront penser à de l'escroquerie et rien ne pourra les en blâmer, les autres diront que au contraire c'est génial et le reste...
Ben comme moi au milieu, pas mal mais peut largement mieux faire ce gaillard.
A vous de vous faire votre opinion et de pourquoi pas venir la partager ici.
Il vous embrasse.