- Non, le Serif ne vous fera pas peur car celui-ci ne veut qu’une chose, ajouter des empattements. Ceux-ci sont les petites extensions que l’on note aux extrémités des caractères. On les retrouve dans les polices Time New Roman, Georgia ou Palatino par exemple (pas en rouge, on est d’accord ?).
- Qu’elle porte l’extension Sans-serif, Sans, Gothic ou Grotesk, la police ne présentera pas les empattements désignés juste au-dessus. C’est le cas pour Calibri, Arial et Verdana entre autres. Voici un exemple en Calibri :
- Viennent ensuite les MS ou Monospace. Ce sont des polices dites à chasse fixe. Ce n’est pas qu’elles tuent du lièvre tous les premiers dimanches du mois d’octobre à mars mais plutôt que chaque caractère possède la même largeur. Sont concernées les polices Comme, Consolas ou Courrier New. Un exemple de Monospace avec le Courrier New :
- Cursive. Sous ce terme sont regroupées toutes les polices qui tendent vers l’écriture manuelle, cursive donc. En font partie la très contreversée Comic Sans MS et, les toutes plus extravagantes les unes que les autres, Vivaldi, Lucida Calligraphy, Monotype Corsiva ou Mistral pour ne citer que celles-là. Je vous mets un petit coup de Mistral :
- Et enfin la catégorie Fantasy qui englobe tout ce qu’on peut trouver de décoratif, artistique et bizarre. Ces polices sont souvent utilisées pour des titres ou sur des panneaux publicitaires. On citera Impact, Blippo, Oldtown… Un exemple avec Impact :
Voilà, c’est tout pour ce petit éclaircissement. Sinon, j’ai une question à vous soumettre : Est-ce qu’imprimer un texte c’est présenter ses papiers à la police ?