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Tableau clinique de névrose traumatique ou de stress post-traumatique

Publié le 22 janvier 2016 par Darouich
- L’angoisse du patient harcelé est subaiguë avec des manifestations physiques : tachycardie, tremblements, sueurs, boule œsophagienne.- Affects de peur ou de terreur sur le chemin du travail, état de qui-vive- Le retour en boucle des scènes traumatisantes s’impose au patient et les lui fait revivre.- Les attaques d’angoisse surgissent spontanément, déclenchées par une perception analogique avec tel ou tel détail cardinal de la scène traumatique. : Bruit, couleur du mur, mimique d’une personne présente, odeur particulière.- Les cauchemars intrusifs apparaissent, entraînant le réveil immédiat en sueurs, en criant.- L’insomnie réactionnelle devient le moyen de bloquer la survenue des cauchemars intrusifs. L’insomnie, la fatigue, la lutte contre les crises d’angoisse génèrent un repli social, affectif et sexuel majeur, une altération progressive de l’état général, sur tous ses versants, somatique, cognitif, psychique.- Pleurs fréquents- Restriction de la vie sociale et affective- Dépression- Les atteintes cognitives sont toujours présentes : perte de mémoire, troubles de concentration, de logique.- Les atteintes psychiques entraînent : la perte de l’estime de soi, un sentiment de dévalorisation, de perte de ses compétences, un sentiment de culpabilité, une position défensive de justification, un effondrement anxio-dépressif, pouvant mener à un état d’angoisse paroxystique à évolution suicidaire.- Raptus suicidaire- Les atteintes somatiques sont le signe de l’atteinte des défenses immunitaires après l’effondrement des défenses psychiques. Elles sont de gravité croissante suivant la durée de la situation :* perte ou prise de poids importantes,* atteintes de la sphère digestive,* atteintes de la sphère cardiaque,* atteinte de la sphère gynécologique chez les femmes (aménorrhées, métrorragies, plus graves encore, cancers du col, de l’ovaire, de l’utérus.)Dans la perspective psychosomatique, la décompensation témoigne généralement de la faillite des possibilités de représentation, du débordement des capacités de liaison de la psyché, d’une situation d’impasse pour le sujet. « La somatisation est le processus par lequel un conflit qui ne peut trouver d’issue mentale, va déclencher dans le corps des désordres endocrino-métaboliques, point de départ d’une maladie organique »- Désarroi identitaire spécifique pour les patients subissant des situations professionnelles contradictoires où leurs difficultés de terrain n’ont pu remonter dans la hiérarchie, être reconnues et mises en débat jusqu’au traumatisme : altération des repères moraux, le vrai et le faux, le juste et l’injuste, le bien et le mal.- Répression de l’agressivité réactionnelle.

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