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Ricki and The Flash : pour Meryl en rockeuse....

Par Filou49 @blog_bazart
21 janvier 2016

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Sorti hier, mercredi 20 janvier du DVD du film Ricky and The Flash qui avait au départ deux grands atouts sur lequel le film s'est pas mal vendu lors de sa sortie en salles en septembre dernier : un scénario de Diablo Cody, ecrivaine et scénariste à succès, qui a touché le pactole avec le film Juno et qui depuis a livré quelques petites perles de scénario doux amer et un peu vachard ( Young Adult ou la série  United States of Tara) et bien sur, la présence dans le rôle principal d'une des meilleures actrices américaines encore en activité : Meryl Streep dans le  rôle d'une chanteuse de rock tatouée et maquillée à outrfance.

Une  rock  star ( qui n'a pas eu non plus une carrière brillante car joue dans un  bar miteux du fin fond des Etats-Unis) qui  est appelée par son richissime ex-mari parce que sa fille dépressive et suicidaire s'est faite larguée par son mari. 

L'occasion pour notre rock star, la Ricki  du titre de retourner aux sources et  de se rendre compte  des erreurs qu'elle a commises notamment avec ses enfants dont l'un ne veut carrément plus lui parler.

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Bref, on est bien dans la lignée des scénarios de Cody sur les relations familiales disonnantes dans l'Amérique profonde,  sauf que contrairement à certains de ces scénarios, ici l'écriture ne fait pas vraiment dans la finesse et certains personnages n'échapperont pas aux archétypes.

Et à la mise en scène, Jonathan Demme. pourtant réalisateur du "Silence des Agneaux"," Philadelphia" ou même du méconnu et très beau  "Rachel se marie" déjà  un film sur les dysfonctionnements d'une famille, fait un peu le minimum syndical.

Heureusement que le second atout du film est lui largement à la hauteur : Meryl Streep qui chante et joue de la guitare comme une professionnelle campe comme elle sait le faire son personnage avec nuance et énormément de talent : tour à tour plein de force d'énergie et de failles,  elle  fait  un sacré numéro et son duo avec sa fille à l'écran et à la ville, Mamie Gummer- qui lui ressemble beaucoup-  et avec le revenant Kevin Kline est pour beaucoup au (petit) charme que distille ce Ricki and the flash pas mémorable mais néanmoins distrayant.

Dans les bonus on notera un  making-of de 10 minutes comprenant l'interview des acteurs et de l'équipe,  plutôt complet.


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