Maintenant que son nègre (sous cape) vient de finir le job, le petit Nicolas va pouvoir sortir son livre « La France pour la vie" dès lundi prochain, soit le 25 janvier, c’est-à-dire pour l’anniversaire de Jean Marc Ayrault (66 ans ce jour-là), montrant ainsi qu’il n’en veut pas à l’ancien ministre socialiste que son adversaire (Flamby) a envoyé sur les roses quelque peu fanées. Avec ce livre, dont l’anagramme du titre donne «FIER, PAUVRE CON ALLA » Nicolas Sarkozy veut, derechef, entonner le mythe de l’homme pro-vit-dans-ciel, parmi les anges mais qui revient sur terre pour juger les vivants et les Maures en empruntant, si besoin est, les recettes genre « le penne mariné » ou «arec au lard (arrêt-Collard) ». C’est petit opuscule à l’image de son « pseudauteur» (je contracte à dessein) qui, d’après mes sources, trouve ses fondements sur un mea culpa ! Oui, le petit nerveux s’autocritique, il s’auto flagelle selon sa propre éthique sous l’attaque critique des tics ! - Cela faisait longtemps que j’en avais envie, lance-t-il sur Facebook, avec un tremblement masochiste dans la voix. Ca y est ! Je me confesse car je sens que ce qu’on fait c’est si con, fait sans qu’on soit fessé ! Comme les sondages sont des sons d’heurts en ce qui le concerne, le petit nerveux cherche à stimuler un retour par la voie pénitentiaire, l’acte de contrition dans la plus pure tradition chrétienne à laquelle il se réfère et a toujours cru s’y fier ! Traînant ses casseroles il va tenter de les transformer en cloches (et dans ce cas rions) jubilatoire, annonçant sans clocher la venue du Messie ! - J’arrive et venge Elysée, fulmine-t-il, en menaçant l’hôte du Palais par les deux sabres unis (parler de sa Bruni ?) qui composent l’arsenal du démiurge. Seize mois après son retour en politique, le petit Nicolas revient avec un livre qu’il vient juste de terminer de colorier avec beaucoup de bleu, de blanc et même du rouge quand bien même il ne boit guère. Un ouvrage d’humilité, de mots luttant, d’ému lutin, d’Huma lattée (il reste foncièrement anti-gaucho), d’amollis tons, qui plaira à ces 30,471 % d’utilisateurs de Karcher qui lui font encore confiance (avec une garantie d’un an). Logiquement ce bouquin devrait bien se lire et concurrencer le livre de ses petits amis Copé, Fillon et autre Juppé. Après la mort de Michel Tournier et celle d’Edmonde Charles-Roux, il faut bien une relève dans le monde de la plume qui fait déliter ratures. Alors, Nicolas bientôt immortel sous la coupole ? Un Nicolacadémicien (oui, je sais, je le contracte encore !)
C’est Valérie Giscard d’Estaing qui en avalerait son dentier !