La wilaya de Bouira compte actuellement une zone industrielle et 13 zones d'activités, dont 12 sont opérationnelles.
Le wali de Bouira, lors d'une sortie identique en mars dernier disait:
"Notre wilaya a besoin d'entreprises sérieuses qui veulent travailler et apporter un plus. L'Etat vous a accordé toutes les facilitations possibles et imaginables, et vous, que faites-vous? Vous faites du surplace. C'est inacceptable!"
L'investissement étant la pierre angulaire de tout développement, Bouira dispose d'une zone de 225 hectares à laquelle s'ajoute une extension de 190 hectares. Sur l'ancien site, sont implantés 83 projets agréés dont 18 opérationnels, 33 en cours de réalisation, 14 en cours de lancement, 10 à l'arrêt et huit en cours d'annulation. En rattachant la zone d'Oued El Berdi à Alger, son extension, sa dotation en gaz, électricité, eau... donnent déjà les premiers signes d'une vraie relance. Le domaine est resté longtemps à Bouira, une suite infinie de promesses et de projets.
Ces deux dernières années, un réel nouveau souffle a été donné par les pouvoirs locaux à ce secteur pourvoyeur d'emplois et créateur de richesse. En décidant de dépoussiérer le dossier de la zone industrielle, le wali a permis larrivée de réels investisseurs en lieu et place de ces faux qui s'accaparaient les lieux pour les destiner à d'autres fins. Hier, M. Maâkri Nacer a réservé sa sortie au domaine de l'investissement en se rendant à Oued El Berdi. Plus d'une centaine de projets d'investissement ont été mis en service depuis la création, en 2011, du Comité d'aide à la localisation et à la promotion de l'investissement et de la régulation foncière (Calpiref) dans la wilaya de Bouira. Depuis la création du Calpiref il a été mis en service 104 projets d'investissement ayant généré près de 1700 postes d'emploi.
Ces projets sont répartis sur plusieurs zones, dont notamment la zone industrielle de Sid Khaled dans la commune d'Oued El-Berdi (sud), ainsi que dans les 12 zones d'activités de la wilaya. Un montant global de près de quatre milliards de dinars a été alloué par les pouvoirs publics pour la réalisation de ces projets d'investissement, dont des laiteries, une zone sous-douane pour véhicules, des projets implantés dans la zone industrielle de Sidi Khaled, qui s'étend sur une superficie de 225 hectares.
Des unités de production d'adducteurs en ciment, d'éponge industrielle, de menuiserie en bois et en aluminium et aussi de carreaux de céramique, ainsi qu'un complexe agroalimentaire, figurent également parmi les projets de cette zone, a-t-on précisé de même source. Devant la demande de plus en plus croissante, il a été procédé à une extension dont la superficie rajoutée avoisine les 180 ha. La direction de l'industrie a par ailleurs enregistré 107 projets qui sont en cours de réalisation au niveau de cette zone industrielle ainsi que dans d'autres zones d'activités, et qui, une fois achevés, généreront près de 7200 postes d'emploi. Parmi ces projets, figurent notamment un centre de logistique automobile, une usine de fabrication de tuiles et d'accessoires, ainsi qu'une autre pour la fabrication de câbles électriques qui devra employer, une fois opérationnelle, plus de 200 travailleurs, d'après les prévisions affichées par le directeur du secteur.
La wilaya de Bouira compte actuellement une zone industrielle et 13 zones d'activités, dont 12 sont opérationnelles, alors que celle implantée à Dirah (sud) attend une opération de viabilisation dont l'étude est déjà finalisée, a-t-il fait savoir, rappelant que le Calpiref avait validé récemment la création de cinq nouvelles zones d'activités à Lakhdaria, à Sour El-Ghozlane, à Bir Ghbalou, à Dirah et à El-Hachimia. Comme chacun le sait puisque rapporté par la presse, plusieurs groupes ont émis le voeu de venir s'installer à Bouira. C'est le cas notamment du groupe Hyundai Motors Algérie, du groupe Arcofina Holding Algérie partenaire du groupe chinois Faw. Vu l'existence en matière de foncier, ces deux projets ainsi que celui du géant allemand Sovac, les responsables ont dirigé ces investisseurs vers Dirah où une mégazone de plus de 800 hectares a été réservée. Dans le même créneau, un autre investisseur s'est manifesté ces derniers temps. Il s'agit du projet de montage de véhicules Ival spécialiste des camions et les tracteurs agricoles du groupe italien Iveco-Fiat. Ce projet, à la différence des autres, peut être implanté dans une assiette de 10 ha, une surface disponible dans le périmètre de l'extension d'Oued El Berdi. La visite du wali dans la zone industrielle de Oued El Berdi a permis de diagnostiquer concrètement le mal qui ronge le secteur. La raison essentielle est résumée dans cette déclaration de M.Maaskri lors d'une sortie identique en mars dernier où il disait: "Notre wilaya a besoin d'entreprises sérieuses, qui veulent travailler et apporter un plus.
L'Etat vous a accordé toutes les facilitations possibles et imaginables, et vous, que faites-vous? Vous faites du surplace. C'est inacceptable!". Ce constat s'est vérifié hier sur place où il était question de 1781 postes d'emploi créés sur les 6000 prévus. Sur 82 projets prévus en 2014, seuls 21 sont opérationnels, 6 sont à l'arrêt, sept en cours d'annulation et 15 non lancés. Le wali a aussi rappelé à l'ordre son administration pour accélérer les travaux de viabilisation de l'extension puisque les 240 millions de DA réservés à l'opération sont disponibles après une longue période de blocage au ministère des Finances.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/233778-bouira-futur-pole-industriel-national.html