Cette dernière aurait une masse d’environ dix fois celle de la Terre et serait sur une orbite vingt fois plus éloignée que celle de Neptune, qui évolue autour du soleil à une distance moyenne de 4,5 milliards de kilomètres. Cette planète qui effectuerait une orbite très elliptique complète autour du soleil aurait une période de révolution comprise entre 10 000 et 20 000 ans, selon les chercheurs de l’Institut de technologie de Californie.
Les scientifiques n’ont pas observé la planète directement mais ont fait la découverte à l’aide de modèles mathématiques et des simulations par ordinateur. L’existence de cette neuvième planète permettrait d’expliquer l’évolution mystérieuse d’objets (glaces et débris) dans cette zone éloignée du soleil qui à cause de sa très faible luminosité reste largement inexplorée.
Cette dernère domine par sa force gravitationnelle son voisinage dans le système solaire, une région plus vaste que celles influencées par les planètes connues et qui abrite notamment les planètes naines Pluton, Eris, Makémaké et Hauméa.
Les astronomes continuent à peaufiner leurs simulations afin d’en apprendre davantage sur l’orbite de la neuvième planète et sur son influence sur la partie éloignée du système solaire.
Ils doivent entre autre confirmer son existence.
Depuis l’antiquité on a découvert que deux planètes découvertes dans notre système solaire et ce serait dans ce cas la troisième.
Etant donné que la masse de cet objet serait plusieurs milliers de fois supérieure à celle de Pluton, il n’y aura pas de débat sur son statut de planète (Pluton, fut pendant longtemps considéré comme la neuvième planète, mais a perdu ce statut en 2006 à cause de sa petite taille.