C’est un projet du gouvernement, mais il l’attaque. Le secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian a mis en garde aujourd’hui contre le risque de créer «une grande population assistée», avec la mise en oeuvre du Revenu de solidarité active (RSA).
«Il faut quand même que le travail soit davantage rémunérateur que l’absence de travail», a déclaré le patron de l’UMP sur i-Télé. «Si vous mettez au RSA des gens qui travaillent déjà et qui gagnent plus que le Smic, ça fait quand même une grande population assistée» et on risque de «se retrouver avec 4 millions de personnes au RSA», a-t-il ajouté indiquant que cette question était actuellement débattue «à l’intérieur de l’UMP».
C’est un projet du gouvernement, mais il l’attaque. Le secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian a mis en garde aujourd’hui contre le risque de créer «une grande population assistée», avec la mise en oeuvre du Revenu de solidarité active (RSA).
«Il faut quand même que le travail soit davantage rémunérateur que l’absence de travail», a déclaré le patron de l’UMP sur i-Télé. «Si vous mettez au RSA des gens qui travaillent déjà et qui gagnent plus que le Smic, ça fait quand même une grande population assistée» et on risque de «se retrouver avec 4 millions de personnes au RSA», a-t-il ajouté indiquant que cette question était actuellement débattue «à l’intérieur de l’UMP».
Le député des Hauts-de-Seine n’a toutefois pas remis en cause la nécessité de cette mesure, affirmant: «le RSA, il faut le faire». Interrogé sur son coût, il a estimé que ce n’est «pas seulement une question d’argent» mais «surtout une question d’incitation au retour à l’emploi: il faut que le travail paie et souvent le travail est mal payé surtout par rapport à l’assistance», a-t-il dit.
Prévu pour être généralisé en 2009, le RSA, cofinancé par l’Etat et les départements, garantit que le retour à l’emploi se traduit par une augmentation des revenus des personnes concernées. Patrick Devedjian a par ailleurs jugé «très équilibré» le projet de loi sur «l’offre raisonnable d’emploi» soulignant qu’«il ne touche pas grand monde, peut-être 5% des chômeurs». Sur ce sujet «la gauche est à la remorque de l’histoire», a-t-il dit. «Tout ce qu’on fait dans toute l’Europe, il n’y a que la gauche française qui ne veut pas le faire».
afp