Les dernières nouvelles de l’homme nous parlent parfois des animaux. C’est ainsi qu’on apprend qu’au Japon, un grand requin blanc de 3 mères 50 n’a pas supporté la vie en aquarium et qu’un orque écossais de 6 mètres 20 s’est échoué compromettant le sauvetage des épaulards du Royaume Uni.
On cherche un piège contre les frelons asiatiques qui prolifèrent chez nous. Pourtant, selon une étude allemande, l'absence de vie sexuelle chez les insectes vivant en colonie serait le secret de leur succès écologique et évolutif. Chez les insectes sociaux, les ouvrières sont un excellent exemple de comportement altruiste car elles évitent de se reproduire et mettent toute leur énergie dans l'éducation de leurs frères et sœurs. L’étude s'est penchée sur le cas des bourdons qui ont aussi une vie sexuelle limitée. On ne copule donc pas dans les ruches, on bosse pour l'avenir de l'espèce. Il y en a qui devrait en prendre de la graine.
Parlant d'abeille, en Afrique, il arrive que la petite bête effraie la grosse. Les éléphants craignent les abeilles qui ont pourtant une vie sexuelle limitée comme expliqué plus haut. Du coup, pour protéger les cultures des ruches sont installées sur des poteaux ou des arbres tous les dix mètres autour du champ et reliées entre elles par un fil. A chaque fois qu'un éléphant tente de franchir cet obstacle, il secoue les ruches et énerve les abeilles. Or, lorsqu'il entend l'insecte, il émet un grondement spécifique « abeilles » pour ses congénères avant de fuir. On peut aussi, par souci d’économie, se contenter de l’enregistrement du cri de l'éléphant attaqué sans s'encombrer des abeilles ni des fils. Par souci d'économie, c’est la méthode qu’on choisira à Saint-Julien si les éléphants menacent nos cultures.
Saint-Julien pourrait en équiper ses employés des parcs et jardins si on arrive à fabriquer un tissu orange assez solide pour un coût modeste.