Nombreuses sont les personnes qui ont recours aux somnifères pour pouvoir dormir, mais combien de personnes connaissent réellement les effets secondaires que peuvent engendrer la prise trop exagérée de somnifères ?
S'ils sont efficaces, il n'en reste pas moins que les somnifères peuvent aussi être dangereux, d'où nos précisions et notre alerte aux effets secondaires de ces médicaments : les somnifères.
Certains somnifères risquent d'augmenter une mort précoce du fait qu'ils procurent un sommeil trop lourd. Mais il reste encore à démontrer si cette mort subite provient du médicament lui-même ou des troubles liés à l'insomnie ?
C'est ce à quoi à tenté de répondre une étude américaine qui a été publiée sur le journal " Bristish Medical ". Il semblerait que l'effet hypnotique engendré par un somnifère ne serait pas innocent dans les cas de mort soudaines pendant le sommeil.
Ainsi, et selon cette étude, les somnifères pourraient augmenter les risques de mort précoce de même que les prépondérances aux cancers. Le risque de mort précoce sous prise de médicament sur un an multiplie les risques de décès prématuré par 3,5, comparé à des personnes qui ne prennent pas de somnifères, les risques de cancers seraient accrus de 35 %.
D'autres chercheurs reprochent à cette étude de ne pas s'être assez penchée sur les troubles du sommeil eux mêmes, car selon la nature des troubles, dépression, anxiété, somnolence associée, ce sont des éléments importants à considérer également dans la prise de somnifères.
Cette étude reste alarmante sur la prise des somnifères et, de ce fait, il convient d'avoir recours à des méthodes beaucoup plus naturelles et nettement moins dangereuses pour retrouver un meilleur sommeil.
Les effets secondaires les plus connus :Parmi les effets secondaires des somnifères, on note pour certains hommes, une gynécomastie qui apparaît, soit un petit sein qui pousse et qui parfois peut présenter une forme cancéreuse.
Lorsqu'on s'intéresse à ces patients, dans la majorité des cas, la prise d'hypnotiques est associée et, comme ces médicaments ont une tendance à être "hyperprolactinémiants", soit stimulent les glandes hormonales à la base du cerveau notamment l'hypophyse, la relation somnifères et ces maladies secondaires semble avérée, et surtout dans le cas d'un arrêt soudain des somnifères.
D'où une vigilance très importante en cas de changements de traitements.
La somnolence, les troubles de la concentration, de la mémoire, des muscles relâchés, sont les effets secondaires les plus connus aux prises de somnifères ou calmants.
Ces effets, ressentis ou non, ont parfois des incidences très graves sur la santé et sur les habitudes au quotidien.
Comme les muscles se relâchent, de nombreuses personnes souffrent de fractures qui sont attribuées aux benzodiazépines, tout comme la somnolence peut être dangereuse, et notamment dans le cas d'une personne qui conduit sous l'emprise de ce type de médicaments, ou d'une personne qui utilise une machine dangereuse dans le cadre de son travail, ce qui est toujours précisé dans les contre-indications des prises de ces médicaments.
Les dangers sont plus élevés pour les personnes âgées.
Certaines personnes présentent également des effet secondaires qui sont tout le contraire de ce qu'est sensé procurer un somnifère. En effet, certains patients, après la prise d'un calmant, sont plus excités, plus anxieux, plus agités et parfois plus agressifs.
L'accoutumance et la dépendance sont aussi les effets indésirables des somnifères.
La dépendance existe avec la prise de benzodiazépine (dont somnifères). Sur avis médical vous pouvez prendre des somnifères, car lorsque le traitement est bien établi et surtout bien suivi, le risque de dépendance est aussi plus faible.
Parfois sous l'emprise de somnifères, des troubles de mémoire peuvent apparaître, à l'arrêt du traitement ces troubles disparaissent. Pour des personnes plus âgées, en plus des troubles de mémoire, on note souvent des troubles de l'équilibre, des chutes de tension, d'où l'importance de bien consulter son médecin pour un traitement contre les troubles du sommeil.
La dépendance et l'accoutumance sont de rigueur lorsque le traitement est sur une longue période. A à force de prise de somnifères, à un moment donné, le médicament n'a plus le même effet et pousse donc à augmenter la dose, c'est le danger d'un traitement somnifères à long terme.
C'est pourquoi les somnifères ne sont pas conseillés sur des traitements plus longs que un mois.
Lorsqu'on est sous l'emprise de somnifères il faut éviter les boissons alcoolisées, le tabac, tous les excitants, il faut éviter un autre traitement médicamenteux, il faut éviter de conduire ou d'utiliser des machines dangereuses, il faut respecter le traitement et être régulier dans la prise du médicament, ne pas faire n'importe quoi. Les femmes enceintes ne doivent pas prendre de somnifères, ni les femmes qui allaitent, ne pas laisser à porter des enfants évidemment !
Comment stopper la consommation de somnifères ? :
Il n'est pas question de stopper nette la consommation de somnifères, cela pourrait être dangereux également, il convient de stopper progressivement à l'aide de méthodes plus naturelles, qui mettront sans doute du temps avant de produire leurs effets, mais cela vaut le coup d'essayer.
Pour cette modification, il convient de faire attention à son hygiène de vie et donc à son alimentation et surtout à celle du soir, avant le coucher.
Par ailleurs, pour rappel, ne jamais perdre de vue que la prise de somnifères associée à tous les excitants, alcool, tabac n'est jamais recommandée.
L'arrêt des somnifères doit se faire par paliers.Tout d'abord, il faut de la motivation pour arrêter, les meilleures conditions sont donc requises pour envisager un arrêt de médicaments.
Après l'arrêt, des symptômes se font ressentir, nervosité, stress, tremblements, problèmes de concentration, fatigue générale.
Mais avec conviction et détermination, ces effets disparaissent aussi.
Mieux dormir, certes, mais prudence aux somnifères !