Soirée mousse chez Boosterdry. Désormais quand on vous proposera une mousse cela ne voudra pas forcément dire qu’on vous offre une bière. Boosterdry vient de mettre au point une technique pour transformer à l’état mousseux n’importe quel spiritueux.
La technologie brevetée Boosterdry peut s’opérer sur tous types de spiritueux, c’est à dire tout les alcool obtenu par distillation (Rhum, whisky, liqueur, crème, etc.)
L’entreprise, basée en Savoie, a lancé son produit toute fin 2015 et étudie actuellement plusieurs autres co-branding. Le premier partenariat avec Bering Rock n’est autre qu’un mariage arrangé entre deux marques du même entrepreneur : Cédric Perrier. Ce chambérien tire très certainement son inspiration d’un alcool local, la chèvre, qui a pour particularité d’être une mousse. En Savoie toujours, en 2011, l’entreprise Gold’n Power a déjà lancé quelques références d’alcool en mousse, vendue très localement.
Les ambitions de Boosterdry sont grandes mais pour l’heure le réseau de distribution reste restreint. La boisson est disponible en CHR, en circuit de proximité (Spar, Carrefour Montagne, Sherpa), chez les cavistes, mais des négociations sont en cours avec des grossistes nationaux. Face aux géants du marché des spiritueux, les moyens pour faire connaître le produit sont limités.
Bien qu’innovant, le produit mérite-t-il son prix ? Pour la même contenance (36 shooters), une vodka de grande surface moyenne revient seulement quelques euros moins cher que la solution Boosterdry. Cependant la part de vodka dans un shooter de Boosterdry est quatre à cinq fois moins importante. Bien que positionner sur le haut de gamme, la vodka Bering Rock ne justifie pas à elle seule le surcoĂťt. Quel prix êtes vous prêt à mettre au bout pour les bulles ?