Crise au Brésil. Raison : corruption. Elle est endémique, mais elle ne serait plus acceptée aujourd'hui. Pour cause de classe moyenne. Car la classe moyenne n'accepte pas la corruption et que, désormais, elle est puissante au Brésil. Voilà ce que disait hier matin France Culture.
Cette histoire m'a rappelé les oraisons funèbres de Bossuet. Il décrit une noblesse qui se joue des règles sociales, en particulier de la religion, jusqu'à ce qu'elle se trouve sur son lit de mort. Alors, elle devient exemplaire. Le seul qui se tire bien de ces sermons, c'est Le Tellier, le bourgeois. Le noble a aussi un effet corrupteur. Il est clientéliste par nature. Comme à l'époque romaine, il a une clientèle de parasites qui vit à ses crochets, mais qui lui sert d'hommes de main, le cas échéant.
Et si la disparition de la classe moyenne produisait systématiquement ce phénomène ?