God's great big family..."
-Micheal Jackson
Rien n'aura jamais été plus faux.
Nous avons aujourd'hui le devoir, de vivre dans un monde sans religion.
Les jeunes têtes brûlées, les 4 djihadistes liés au groupe extrémiste Al-Qaïda qui se sont fait exploser à l'Hôtel Splendid et au Café Capuccino à Ouagadougou au Burkina Faso le 15 janvier dernier, l'ont fait au nom d'une force surnaturelle que l'on appelle tous: LA RELIGION.
Oh! en privé, pratiquez bien ce qui vous plait! Faites de la masturbation une religion si ça vous chante, mais aussitôt qu'elle devient publique, la religion désunie. Catholique, elle est misogyne et discriminatoire dans un monde qui l'a dépassé depuis longtemps. Aux États-Unis, elle est tout simplement sotte. On parle au nom de Dieu de la même manière que les fous d'Allah se font sauter le corps.
Donald Trump est littéralement pathétique en ce moment alors que ses propos sont cousus de titanesques fils blanc que tout le monde voit. Mais peut-être pas ceux aveuglés par Dieu. Son équipe a compris que les voteurs des États-Unis, mangeant dans la main de Dieu, sont nombreux.
Mais il se trouvera des égarés qui seront séduit par le livre préféré de Donald Trump et voteront pour cette andouille sous ce seul prétexte. That he is a good christian.
Il se trouvera toujours aussi des désaxés qui se feront sauter au nom de leurs croyances religieuses. C'est ce qui est arrivé à Ouagadougou vendredi dernier. 29 vies ont été fauchées. 18 pays différents ont été touchés parmi les victimes. Toutes parfaitement innocentes. Parmi elles, 6 Québécois.
Vous ne trouvez pas que ça sonne ou bien comme au milieu d'une chanson haïtienne festive ou encore de la bouche d'un joli bébé?
Ouagadougou.
Cette ville au nom charmant a été le coeur d'une horreur inqualifiable et toujours futile, vendredi dernier.
Ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Louis Chabot et Suzanne Bernier, des amis des 4 autres, y ont tous trouvé la mort pour ABSOLUMENT RIEN.
Pour une vraie dernière fois.
Trois jeunes, des enfants, sont entrés là où ils se trouvaient, ont tiré sur tout le monde avant de se faire exploser comme de parfaits imbéciles heureux. Le but était de tuer le plus d'étrangers possible, seulement 14 sur 29, seront vraiment étrangers, mais ce sera, peu importe le compte, des morts de trop.
Ces 6 coopérants humanitaires Québécois distillaient le bien absolu. Personne au monde, aucun ostie de Dieu, ne leur demandait de faire ce qu'ils faisaient pour les enfants du Burkina Faso. Ces gens étaient une vraie extension divinatoire. Ils créait du bien.
Et comment ont ils disparus?
En faisant un face-à-face avec le mal absolu. Le rien. Le vide. Des gens guidés par des voix dans leurs têtes. Des voix qui n'ont rien à voir avec la passion ni même la foi.
Ils la respectent si peu qu'ils acceptent de la sacrifier comme on jetterait un fruit à peine consommé.
Ces lâches utilisent des femmes et des enfants.
Existe-t-il un mot pour qualifier une telle lâcheté?
J'en propose un: Al-Qaïdien.
Pour dire infâme et lâche à un niveau supérieur.
Il n'y a que là, que vous nous serez à jamais supérieurs, ever.
Récemment j'ai vu un vieil homme se pisser dessus en faisant le plein d'essence. Je lui ai souligné que ça coulait, pensant qu'il s'agissait de sa pompe à essence, avant de réaliser qu'il urinait au travers de ses vêtements dans le froid. Je lui ai alors demandé si ça allait, inquiet. Il m'a répondu qu'il devait pisser quand il prenait ses pilules, ce qu'il venait de faire.
La scène, tout comme celle d'Ouagadougou, n'a rien d'humain.
Elle est immonde.
Et nettement animale.
Les djihadistes ne sont que régression en tout point.
La religion est régression.
Faudrait qu'on se le dise une fois pour toute.
Lac-Beauport pleurerait moins ses absurdes morts.
C'est comme tenter de saisir le néant à la gorge.
Rien d'humain.
Animal à peine.
Même les chiens ne se feraient pas ça entre eux.
Ces gens sont la lie de la lie.
Et s'en sont à nouveau pris à la beauté du monde entier.
La générosité et l'amour.
Frédéric Carrier, fils maintenant sans père, était de mon école primaire dans les années 80. De l'année de ma soeur, Janiper Juniper, cuvée 1973. Mes parents ont enseigné avec le sien.
Fannie a aussi tristement perdu son père et sa soeur jumelle.
* Je pose la question car le calendrier scolaire bat son plein depuis le 5 janvier, à moins qu'elle ne soit en sabbatique ou ait pris des congés supplémentaires à l'école Cardinal-Roy oû elle enseignait.