La municipalité de New York reçoit d’ambitieuses propositions de privés afin de soutenir les objectifs environnementaux de la ville.
À New York, la pollution de l’air serait la cause de 6 % des décès chaque année en moyenne. La municipalité a d’ailleurs mis en place le OneNY, un plan destiné à faire d’elle d’ici 2030 « la ville où l’on respire l’air le plus pur des États-Unis », incluant entre autres la plantation de 950 000 arbustes. Le mandat de Michael Bloomberg (prédécesseur de l’actuel maire, Bill de Blasio) aura été marqué par l’ouverture en 2009 de la High Line réhabilitée en un lieu tapissé d’espaces verts, dédié aux piétons mais aussi par la fermeture, la même année, de deux portions de Broadway, transformant Times Square en une zone piétonne. 6 ans plus tard, le secteur privé et les particuliers semblent prendre le relais en poussant des initiatives à même de faire de New York une vraie smart city.
Après la High Line, la Low Line. James Ramsey a développé le Lowline Lab, un laboratoire sous terre, précisément sous Manhattan, où s’épanouissent toutes sortes de plantes et d’arbres, grâce à une technologie redistribuant en souterrain la lumière collectée en surface (processus qu’il a lui-même inventé). Cet ancien concepteur de satellite pour la NASA voit plus loin : il souhaite transformer l’ancienne station de trolley de Williamsburg - fermée en 1948 - soit un espace d’un hectare environ, en un parc underground, le premier de l’histoire.Le projet Green Line développé par le cabinet d'architectes Perkins Eastman
Récemment, le cabinet d’architecture et design urbain, Perkins Eastman, a soumis à la municipalité de New York une proposition choc similaire : la Green Line ou la création d’une diagonale verte longue de plus de 40 blocs sur Broadway. Il s’agirait d’un axe entièrement végétalisé, interdit aux véhicules motorisés (exception faite des ambulances et des voitures de police) en plein coeur de Manhattan.