Yes you who must leave everything that you cannot control. It begins with your family, but soon it comes around to your soul. Well I've been where you're hanging, I think I can see how you're pinned: When you're not feeling holy, your loneliness says that you've sinned.
Well they lay down beside me, I made my confession to them. They touched both my eyes and I touched the dew on their hem. If your life is a leaf that the seasons tear off and condemn they will bind you with love that is graceful and green as a stem.
When I left they were sleeping, I hope you run into them soon. Don't turn on the lights, you can read their address by the moon. And you won't make me jealous if I hear that they sweetened your night: We weren't lovers like that and besides it would still be all right, We weren't lovers like that and besides it would still be all right.
Les Sœurs de la Pitié
Les sœurs de la pitié ne sont parties ni décédéesQuand je pensais ne plus pouvoir avancer, elles m’attendaientElles m’ont réconforté puis m’ont apporté cette chansonJe te souhaite de les rencontrer, ton voyage est si long
Oui, toi qui dois quitter tout ce que tu ne peux contrôlerC’est d’abord ta famille, puis ton âme que tu sens t’échapperJe suis passé par là et je sais comment tu es piégéQuand tu n’te sens pas sacré ta solitude dit ton péché
A elles, allongées près de moi, je me suis confesséElles ont touché mes yeux, moi la rosée à leur ourletSi ta vie est une feuille qu’arrachent et condamnent les saisonsD’amour vert et gracieux comme une tige, elles t’attacheront
A mon départ, elles dormaient. J’espère qu’elles seront tes hôtessesN’allume pas les phares ; la lune éclairera leur adresseEt je ne serais pas jaloux si j’apprends qu’elles adoucissent tes nuitsNous n’étions pas amants comme ça et c’est aussi bien ainsiNous n’étions pas amants comme ça et c’est aussi bien ainsi
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)