LE FILM
Synopsis:
Inspiré d’une désastreuse tentative d’ascension de la plus haute montagne du monde, Everest suit deux expéditions distinctes confrontées aux plus violentes tempêtes de neige que l’homme ait connues. Luttant contre l’extrême sévérité des éléments, le courage des grimpeurs est mis à l’épreuve par des obstacles toujours plus difficiles à surmonter alors que leur rêve de toute une vie se transforme en un combat acharné pour leur salut
Casting:
Réalisateur – Baltasar Kormákur.
Acteurs & Actrices – Jason Clarke, Jake Gyllenhaal, Josh Brolin, John Hawkes, Michael Kelly, Keira Knightley, Emily Watson, Sam Worthington…
Bande annonce:
Critique: ★★★★☆
Extrait de ma critique du 25/09/2015.
De manière générale, et malgré une 3D que j’exècre toujours au plus haut point, je dois dire que j’ai passé un très agréable moment devant Everest. Le film est en effet extrêmement prenant. Même la première heure qui vise à installer les personnages et préparer l’ascension est intéressante à bien des égards, notamment pour fixer les enjeux du récit et décrire les motivations des protagonistes. Des protagonistes qui bénéficient tous d’un acteur chevronné pour les incarner. Néanmoins, aussi étonnant que cela puisse paraître, le casting est loin d’être la qualité première du film. Non pas que les acteurs ne soient pas bons, ils le sont, mais le traitement de l’histoire est tel qu’ils sont finalement assez interchangeables. Autrement dit, leur valeur ajoutée est particulièrement faible. En revanche, quel que soit le degré d’expérience des personnages, tous sont logés à la même enseigne une fois sur l’Everest. J’ignore s’il s’agit là d’un choix conscient du réalisateur mais le résultat est en tout cas intéressant puisque la quête des alpinistes se révèle du coup à la fois incroyablement inspirante et terriblement effrayante.
Deux sentiments magnifiquement retranscrits dans le visuel à couper le souffle du long-métrage. Tantôt sublimes, tantôt effroyables, les plans du plus haut sommet du monde marquent durablement les esprits et insufflent au film une puissance dramatique qui faisait un peu défaut au scénario (coups de téléphone mis à part). Pour un film de deux heures dont l’issue est parfaitement connue, je n’ai personnellement pas vu le temps passer. C’est dire si l’immersion était au rendez-vous. En particulier d’ailleurs lors de la dernière demi-heure qui est assez riche en émotions. Alors bien sûr, le récit ne formule jamais vraiment de critique sur l’ambition commerciale discutable d’une telle expédition, ou sur la folie qui la caractérise, mais il n’empêche que le film n’en demeure pas moins saisissant et particulièrement captivant. On regrettera toutefois la multiplication confusante des points de vue, le traitement limité de certains protagonistes totalement sous-utilisés, l’écriture sommaire des personnages féminins et l’expédition brutale du final.
LE BLU-RAY
Caractéristiques:
Audio – Dolby Atmos : Anglais, Français, Allemand / Dolby Digital 5.1 : Italien, Espagnol, Turc.
Image – 1080p HD / 2.40:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais, Espagnol, Allemand, Italien, Danois, Finlandais, Islandais, Norvégien, Portugais, Suédois, Turc.
Durée – 121 minutes.
Bonus
- Race to the Summit : The Making of Everest.
- Aspiring to Authenticity : The Real Story.
- Feature Commentary with Director Baltasar Kormákur.
- Learning to Climb.
- A Mountain of Work.
Éditeur – Universal Pictures.
Avis:
Impressionné, lors du visionnage en salle, par l’expérience sensorielle proposée par le film, c’est avec beaucoup de plaisir que je l’ai redécouvert en Blu-ray il y a peu. Un Blu-ray qui se démarque essentiellement par son incroyable qualité technique. Forte d’une définition sans faille, l’image peut effectivement s’appuyer sur des contrastes saisissants qui contribuent grandement à l’immersion dans le film. Au niveau sonore, comme d’habitude, faute d’équipement nécessaire, c’est la piste Dolby Digital TrueHD 7.1 qui a été testée plutôt que la Dolby Atmos. Et si celle-ci est certainement un peu moins aboutie, elle offre toutefois une précision à toute épreuve, que ce soient dans la retranscription des nombreux sons environnants (vent, tempête, zip des combinaisons, claquement des mousquetons…) ou l’amplitude des voix des personnages (dialogues, cris, murmures…). La VO est à nouveau conseillée pour pouvoir profiter pleinement des performances des acteurs mais, une fois n’est pas coutume, la VF est néanmoins totalement recommandable puisque celle-ci jouit, elle aussi, d’un encodage HD. Seul bémol, les bonus proposés sur le disque sont relativement peu nombreux et pas particulièrement longs. Du coup, malgré la pertinence des sujets abordés, ceux-ci s’avèrent d’un intérêt franchement limité. Dommage.
Disponible à partir du 27 janvier 2016 en DVD, Blu-ray et Blu-ray 3D (Belgique).