The Grinder // Saison 1. Episode 6. Dedicating This One to the Crew.
L’un des plus grands atouts de The Grinder c’est peut-être le fait que la série parvient à nous donner l’impression qu’elle est tout sauf quelque chose qui existe déjà en télévision. C’est une comédie originale qui a beau mélanger certains trucs (de la comédie familiale, de la comédie de bureau judiciaire, de la comédie meta, de la comédie de tout un tas d’influences). Le mélange des genres et des idées fait de cette série une série assez originale dans son ensemble pour nous donner envie de revenir chaque semaine. Et puis il y a aussi la performance de Rob Lowe, qui apporte là aussi un petit plus à The Grinder. La formule n’a pas changé, la série reste fidèle à une structure que l’on connaît déjà et qui est utilisée depuis le premier épisode. Et d’ailleurs, c’est peut-être pour cela que cet épisode m’a donné l’impression d’être un peu déjà vu par moment. Malgré ce sentiment de déjà vu, on retrouve tout un tas de choses assez intéressantes au sein de cet épisode qui fonctionnent très bien. L’histoire de la semaine se concentre sur Ethan alors qu’il a passé pas mal de temps à regarder des séries dramatiques. C’est là qu’il y a des références sympathiques qui permettent aussi de donner à Ethan l’occasion d’être un peu plus présent. Jusque là, ce personnage était caché derrière son père et son oncle.
C’est là que notre Grinder préféré doit venir à la rescousse de son neveu. La relation entre Dean et Ethan est vraiment intéressante, pendant que celle entre Stewart est sa femme est une occasion de confronter deux personnages avec quelques répliques de comédies familiales qui ont là aussi tout leur intérêt. Par ailleurs, cet épisode est une occasion pour Dean de revenir là où il est devenu un acteur (avec une petite référence à Sleepy Hollow dans le lot). En calant Dean avec l’histoire d’Ethan, la série peut donc laisser un peu d’air aux autres personnages et notamment Stewart qui n’est pas totalement lié à l’histoire de son fils. La leçon que Stewart va apprendre dans cet épisode n’était cependant pas très intéressante car elle n’a pas de résonance suffisante. Si je ne suis pas forcément d’accord avec le fait que c’est la partie se déroulant dans les bureaux du cabinet qui est la plus intéressante, je dois avouer que cet épisode pourrait bien me faire mentir étant donné que c’est ici ce qu’il y a de plus intéressant. De toute façon, The Grinder n’a pas besoin de faire en sorte que ses personnages aient beaucoup de sens ou que les intrigues ressemblent à quelque chose d’important. Elle a juste besoin d’être suffisamment croyable pour que l’on s’amuse et que les répliques soient funs.
C’est clairement ce qui se passe et aussi ce que je demande à cette comédie. Rob Lowe reste fidèle à lui-même et à ce dont il est capable d’un point de vue humoristique. C’est une vraie force. J’aime bien aussi le fait que le père de Stewart et Dean soit aussi présent ces derniers temps. J’ai l’impression qu’il apporte un petit quelque chose en plus. Ce n’est pas forcément le personnage le plus drôle et pourtant, ses apparitions sont pleines de joie et toujours sympathiques. J’espère cependant que ce n’est qu’un épisode au milieu d’autres beaucoup plus efficaces car si celui-ci reste correct dans son ensemble il vient démontrer aussi que The Grinder a quelques faiblesses et donc des ajustements à faire au fil des épisodes. Elle se cherche parfois encore, jonglant entre les lieux et les personnages. Créer une dynamique entre Dean et Ethan est par exemple quelque chose que The Grinder n’avait pas encore fait et qui fonctionne plutôt bien. J’espère cependant que le prochain épisode qui va utiliser cette dynamique personnage saura être encore plus fun avec une intrigue peut-être encore plus meta que celle-ci. Les références sont parfois balancées au hachoir comme si le besoin était de gaver le téléspectateur. Ce n’est pas que je n’aime pas être gavé de références en tout genre mais j’aimerais que les références soient peut-être mieux utilisées.
Note : 5/10. En bref, un peu décevant compte tenu de la formule parfois un peu déjà vu de l’épisode.