Vendredi 15 janvier 2016, Orange organisait une matinée #CercleRSE pour faire le point quelques semaines après la fin de la COP21. Toujours un risque dans ce genre de manifestations organisée par un grand groupe : entendre uniquement des responsables de l'entreprise en vanter les vertus. Vendredi les représentants d'Orange Business Service étaient nombreux, certes, mais entourés de personnalités extérieures tout aussi impliquées dans la RSE.
Après l'ouverture par Patricia WALDRON-WERNER, Christine ALBANEL rappelle que la COP21 a connu un vrai « momentum » avec pour la première fois l'implication de grands groupes dans les négociations permettant de faire avancer la lutte contre le changement climatique. Pour Orange, cela veut dire se battre pour faire baisser la signature CO2, mais aussi agir sur l'écosystème des téléphones portables (recyclage, SIM only...) et l'écoconception y compris dans les services (analyse de la signature CO2 potentielle de chaque ligne de codes, optimisation des antennes relais pour réduire la puissance nécessaire...).
Avec Thierry BONHOMME on parle de partenariat avec la Chine, décidément partenaire incontournable pour les grands groupes occidentaux : Orange a signé un MOU avec Huawei pour faire de la recherche sur des éléments de réseaux de télécommunications capables d'adapter leur puissance et donc leur consommation au débit du réseau. La prise en compte des principes du développement durable dans le smartmetering aussi : les compteurs intelligents permettent de limiter les fuites d'eaux et les déplacements des techniciens, certes, mais il faut aussi les concevoir pour éviter de devoir changer trop souvent les batteries ou les cartes SIM qui leur permettent de communiquer.
Valérie DAVID, responsable DD du groupe Eiffage nous vante l'originalité du nouvel Institut de la Ville Durable : casser les silos, faire travailler ensemble les fonctionnaires de différentes structures, faire le lien entre les services publics et les entreprises...Smartseille est un premier laboratoire du savoir faire français en matière de ville durable, avec 30 partenaires impliqués. Le groupe Eiffage travaille aussi sur des démonstrateurs de villes durables à l'étranger : une technologie basée sur un moteur de jeux vidéos permet de numériser l'ensemble d'une ville et de montrer les nombreuses possibilités des services numériques aux décideurs du Kahzastan et du Pérou.On parle aussi de #DigiCopLife, de la façon dont Orange s'organise pour avoir un délai de mise sur le marché de seulement 6 mois pour de nouvelles idées glanées aux 4 coins du monde, de #cleantechopen avec Ecosys, de la cité des objets connectés avec Eolane...
Foison d'idées donc autour du DD et de la RSE dans les domaines du numérique et des télécommunications. Beaucoup d'idées et de projets ! A tel point que l'on peut se demander comment les dirigeants du groupe Orange s'y prennent pour assurer la cohérence d'ensemble. Peut être utilisent-ils de belles cartes d'idées pour mieux naviguer dans cette complexité ?