Que je suis heureuse de vous retrouver, amis bouquineurs !!! Lovée dans mon canapé tout neuf et réchauffée par mon doux plaid tricoté, c’est avec plaisir que je reprends ma plume engourdie et rouillée (!) pour vous parler du dernier roman de Joël Dicker. Après La Vérité sur l’Affaire Harry Québert que j’avais dévoré avec gourmandise, Le Livre des Baltimore n’a quant à lui pas su calmer ma faim. Ce roman familial aux accents parfois trop naïfs m’a certes touchée mais… c’est tout. Meilleur selon moi dans la peau de l’écrivain-enquêteur que dans celle de l’écrivain nostalgique, Dicker conserve toutefois sa signature : un style simple et tendre qui, j’en suis sûre, comblera ses fans.
Marcus Goldman, auteur de La Vérité sur l’Affaire Harry Québert, quitte le froid new-yorkais pour les côtes ensoleillées de Floride où il s’atèle à son nouveau roman. C’est l’histoire de sa famille qu’il raconte cette fois, l’histoire de ce Clan que les aléas de la vie n’ont cessé de dissoudre et de raccommoder. Avant le Drame, il y avait deux familles Goldman : les Goldman-de-Montclair, modestes et dont est issu Marcus, et les Goldman-de-Baltimore, prospères, à qui tout semble sourire et dont il rêve secrètement de faire partie.
Marcus plonge alors à corps perdu dans ses souvenirs d’enfance. Il se remémore son amour inconditionnel pour ses cousins, Hilel et Woody avec qui il forma fièrement, de longues années durant, « le Gang des Goldman »; son admiration sans bornes pour son oncle Saul dont la réussite sociale paraissait inébranlable; sa tendresse, presque ambivalente parfois, pour sa tante Anita dont la beauté lui semblait inaltérable.
Mais les années passent et la tour dorée des Baltimore s’effondre à mesure que le Drame se profile. Marcus apprend alors malgré lui que rien n’est jamais figé. Depuis le Drame, une seule question le hante : qu’est-il arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?
Une lecture tendre et douce qui, malgré mon amour pour les sagas familiales, n’a su faire vibrer mon coeur de bouquineuse…