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Micros, stylos et caméras, à 20h tout est prêt pour accueillir Geneviève de Fontenay dans ce cabaret de music-hall alsacien à Soultzmatt, près de Colmar. Toute vêtue de noir et blanc, coiffée de son célèbre panama, la reine des Miss sortante a emporté sur son passage l'applaudimètre, volant ainsi la vedette aux 29 candidates au titre de Miss Prestige Nationale.
Clap de fin. "Cette soirée est pour moi un événement. Je ne suis pas insensible. C’est une page de ma vie qui se tourne. La dernière. La prochaine étape, ce sont les archives" a déclaré la dame au chapeau après avoir remis l’écharpe à la lauréate 2016, Émilie Secret, une étudiante picarde de 23 ans. "Dans cette société qui part en vrille, celle d’une Zahia qui sert de dessert à un footballeur ou d’une Nabilla et sa poitrine farcie", a ajouté Geneviève de Fontenay, en faisant hommage au célèbre couturier Christian Dior. "Voir la chanteuse Rihanna devenir l’égérie de Dior, ça m’a rendue folle. Ce pauvre Christian doit se retourner dans sa tombe…"
A la question est-elle nostalgique, la réponse est négative. "Tout ce que j’ai fait, je pense l’avoir bien fait. Quand je regarde en arrière, j’estime avoir eu une belle vie. Mais il est vrai qu’avec tout ce qui se passe en ce moment dans le monde, j’en venais à avoir un peu honte de faire ce genre de concours. Il y a effectivement des choses bien plus importantes dans l’existence !" se confie celle qui deviendra l'égérie de "Prestige douche".
Mais, si la présidente sortante voit de l'avant, dans la salle comme sur les réseaux sociaux, l’émotion est à son comble. "Geneviève fait partie du patrimoine français", témoigne Annie, maman de Miss Prestige albigeois-pays toulousain, qui pense que le concours ne survivra pas à son retrait.