Le lundi est sans aucun doute le jour de la semaine le plus déprimant du fait principalement qu’il suive le weekend, son repos et ses festivités. Ainsi en 2005, la chaîne de télévision « Sky Travel » avait décidé de lancer une campagne publicitaire autour du « Blue Monday », comprenez le « blues du lundi ». D’après Sky Travel, ce lundi serait le point de convergence de plusieurs paramètres négatifsdont le début de la semaine (lundi), le salaire du mois pas encore tombé, la météo (mauvais temps), la période post-fêtes dont les dettes de Noël non remboursées, l’arrêt des bonnes résolutions… Depuis, l’expression est restée et chaque 3ème lundi du mois de janvier est officiellement la journée la plus déprimante de l’année. Ainsi, pour faire honneur à cette rude journée, E-TV Sport a décidé de vous présenter les sportifs qui ont goûté à la dépression!
PrevNextAndre Agassi (Tennis)
Agassi a déclaré "n'avoir jamais aimé le tennis". Néanmoins, avec un don comme le sien, celui qui fut numéro un mondial en 1995 sombrera deux ans plus tard dans la déprime, terminant au 141e rang du classement ATP. De cette fatigue mentale destructrice, Agassi a réussi à se relever, connaissant ainsi une seconde carrière tout aussi brillante que la première. Il est en cela une exception.
Marie-José Pérec (Athlétisme)
En 2000, l'athlète française s'isole et choisit de ne pas loger au village olympique lors des JO de Sydney. Malheureusement, son hôtel est vite découvert par les journalistes et elle doit se cloîtrer dans celui-ci. Victime, selon elle, de menaces, elle décide de quitter l'Australie et les Jeux de Sydney. Malgré les tentatives de son compagnon, l'athlète américain Anthuan Maybank, des représentants de son équipementier, sa décision est prise et elle quitte le pays. Une dépression fera suite à cet épisode.
Guillermo Coria (Tennis)
En 2004, le tennisman argentin passe à un point de la victoire à Roland-Garros et plongera ensuite psychologiquement.
Marco Pantani (Cyclisme)
Suite à plusieurs scandales de dopage, le "Pirate" devient le mouton noir du cyclisme. il sombre peu à peu dans le doute, la solitude, la dépression, les mauvaises fréquentations puis la drogue. Le 14 février 2004, il est retrouvé mort des suites d’un œdème cérébral et pulmonaire dans une chambre d'hôtel de Rimini (Italie), dans laquelle il était reclus depuis plusieurs jours.
Mathieu Bastareaud (Rugby)
Le 29 juin 2009, Mathieu Bastareaud est hospitalisé pour de "graves troubles psychologiques"
Duncan Bell (Rugby)
En octobre 2006, le pilier britannique Duncan Bell est opéré d’une grave blessure au genou qui le tient écarté des terrains pendant dix-huit mois. Jeune divorcé, il attendra la fin de sa carrière, sept ans plus tard, pour dévoiler publiquement qu’il s’est battu pendant tout ce temps contre la dépression.
Sebastian Deisler (Football)
En 2004, l'éternel grand espoir du football allemand fait une dépression suite à des blessures récurrentes et d'importants problèmes de santé psychologique. Le joueur du Bayern Munich prendra sa retraite à 27 ans en 2007.
Robert Enke (Football)
Capé à huit reprises, Enke a commencé à souffrir de dépression en 2004. Le décès de sa petite fille des suites d’une malformation cardiaque, deux ans plus tard, a sérieusement aggravé sa condition. Parce qu’il a décidé de ne pas partager sa souffrance, il n’y a que sur les terrains que le portier trouvait son espace de liberté. Mais une série de blessures, tout au long de sa carrière, l’ont privé de cet exutoire. En 2008, il a si vite retrouvé son meilleur niveau après une fracture de la main que Joachim Löw, sélectionneur de l’équipe d’Allemagne, a envisagé de le titulariser à l’Euro 2010. Mais, huit mois avant le grand rendez-vous, Enke contracte un virus intestinal qui l’empêche de s’entraîner et l’isole pendant dix semaines. Funeste timing. Le 10 novembre 2009, au lieu de rejoindre ses coéquipiers au centre d’entraînement d’Hanovre, Robert Enke arrête volontairement sa voiture sur un passage à niveau au moment où passe le régional express 4427 de Brême. Il avait 32 ans.
Alexis Vastine (Boxe)
Après avoir échoué en demi-finale des JO de Pékin sur une décision arbitrale injuste, le boxeur français se fait une nouvelle fois léser lors des quarts de finale du tournoi olympique de Londres. Il est inconsolable et tombe en dépression. Il s’en veut d’avoir sacrifié sa jeunesse pour elle. "J’ai pris le parti de faire un break. S’en est suivi ce qu’on peut appeler une dépression. J’ai fait de la boulimie (…) et je n’ai pas été très sérieux avec l’alcool. Même le suicide, un temps, m’a traversé l’esprit ". Il décèdera tragiquement lors du tournoi de l'émission "Dropped" le 9 mars 2015
Dan Boogaard (Hockey sur glace)
Souffrant de dépression, le joueur meurt d'une overdose accidentelle (mélange d’alcool et d’oxycodone, un antidouleur)
Rick Rypien (Hockey sur glace)
Rick Rypien, joueur des Canucks de Vancouver, se suicide le 15 août 2011. Il souffrait de dépression.
Wade Belak (Hockey sur glace)
Souffrant de dépression, le joueur emblématique des Toronto Maple Leafs se suicide le 31 août 2011
Larry Sanders (Basketball)
Larry Sanders n’a lui non plus pas attendu de passer professionnel pour montrer des signes de fragilité mentale. D’un naturel timide durant sa jeunesse, il était capable de partir dans des colères aussi folles que soudaines. Pour se calmer, il lisait des versets de la Bible qu’il inscrivait sur ses paumes – réflexe qu’il gardera à Milwaukee. Recruté par les Bucks à l’été 2010, il s’était canalisé avant de perdre pied, la franchise justifiant ses absences à coup de communiqués évoquant des "problèmes personnels". Fin 2014, il quitte soudainement un entraînement des Bucks. Des joueurs sont obligés de le rattraper pour le convaincre de rester, mais il ne reviendra à plus aucun meeting collectif jusqu’à la publication de la vidéo. Sanders s’est tourné vers la marijuana, pour «une approche plus naturelle », et parce qu’il croît fermement en ses vertus thérapeutiques. Il refuse d’entendre que la drogue a aussi pour effet d’exacerber certaines conditions psychologiques et aggrave l’état d’une personne en état de dépression. Sa médication ne devait s’achever qu’une semaine plus tard, et les docteurs ont été consternés en apprenant que le joueur s’était envolé pour les Caraïbes, d’où il a informé son agent qu’il souhaitait rompre son contrat NBA.
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