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Au lendemain d’incendies ayant détruit début 2013 les grands marchés de Lomé, la capitale, et Kara une ville du nord, 43 personnes dont un grand nombre de militants de l’opposition, ont été arrêtées le 13 janvier. Elles ont été inculpées pour association de malfaiteurs et destructions volontaires par incendie.
L’une d’entre elles est morte en détention le 10 mai de la même année, et plusieurs autres, dont un homme qui a perdu la motricité de sa jambe à la suite d’une tuberculose osseuse non prise en charge pendant sa détention, ont bénéficié d’une liberté provisoire. A ce jour, sept militants de l’opposition, dont un ancien député, sont toujours en détention préventive.
"La longue durée de ces détentions préventives semble difficilement justifiable. Les autorités compétentes doivent s’assurer que les personnes suspectées bénéficient d’un procès équitable dans les plus brefs délais", a déclaré François Patuel, chercheur pour l’Afrique de l’Ouest chez Amnesty International.