Ce dernier fait savoir que les banques disposent, désormais, des instruments réglementaires et juridiques pour démarrer, " dans quelques jours ", l'octroi des crédits, précisant, toutefois, que chacune s'entre elles est en droit de définir ses conditionnalités.
Il signale qu'afin d'éviter l'endettement d'un prétendant à un crédit, les banques disposent d'une Centrale des risques leur mettant de s'assurer que celui-ci dispose des revenus lui permettant de couvrir celui-ci et s'il n'a pas déjà contracté de dette auprès d'autres organismes financiers.
Il précise, en outre, que le montant du financement accordé ne peut excéder 30% du revenu des ménages, son taux d'intérêt pouvant varier d'un produit à un autre, la banque, seule, étant à même de le fixer.
L'invité fait savoir que pour pouvoir ouvrir droit à un financement, dont la durée de remboursement peut s'étaler sur cinq années, le demandeur est tenu de présenter une attestation du vendeur affirmant que le produit souhaité est fabriqué localement et donc éligible à l'octroi de celui-ci.
S'exprimant, par ailleurs sur le financement de l'économie, à un moment ou les recettes pétrolières connaissent une chute drastique, le président de l'ABEF affirme que celui-ci a, malgré tout, poursuivi sa croissance.
Il rappelle que sur les 8.000 milliards de DA mobilisés à cet effet, 800 milliards de DA ont été débloqués au cours du premier trimestre de 2015. Selon lui, ce financement va se poursuivre sans à-coup, les banques disposant de la capacité de recourir aux ressources des ménages et des entreprises déposées auprès d'elles.
De la bancarisation de l'argent aux mains des opérateurs informels, et refusant de donner des chiffres sur les dépôts réalisés à ce jour, M. Djabar déclare que l'opération se déroule " dans de bonnes conditions ", ajoutant que l'obligation des paiements par chèque s'est, à ce propos, soldée par des effets " positifs ".
http://www.radioalgerie.dz/news/fr/article/20160117/64703.html