Sur la sellette cette semaine: les applis de rencontres

Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Les autorités outre-Manche ont recensé 412 crimes de ce type en 2015 dont 253 concernent des violences physiques et 152 des agressions sexuelles telles que des viols ou de l’exploitation infantile.
Les associations d’aide aux victimes pensent que ces chiffres sont bien en-dessous de la réalité. Les personnes en proie au chantage sur la sexualité sont le plus souvent gays ou bisexuels, elles représentent des cibles vulnérables puisqu’il y a peu de chances pour qu’elles déposent plainte à la police.

Le phénomène de "sextortion" - contraction des mots sexe et extorsion - correspond à une nouvelle forme de racket lié à la sexualité. La popularité croissante de ces applications spécifiques laisse à penser que bien d'autres pays sont touchés par cette délinquance.
Malgré la multiplication des faits, aucun hébergeur n'a été encore suspendu ni aucun site radié. Il n'y a que des recommandations pour ne pas tomber dans l'enfer: encourager fortement les utilisateurs à signaler les délits et à exiger une aide psychologique s’ils sont victimes d’un crime; ne pas transmettre à des contacts utilisant ce type d’applis des informations personnelles avant d’être certain de l’identité de l'autre; et bien sûr, toujours prévenir un ami du lieu de rendez-vous convenu avec le partenaire rencontré sur ce genre de plateforme.